Alanis Siffert dans la lumière
La Villaroise de 20 ans n'a eu besoin que d'un été pour se faire un nom. Elle a remporté ses trois premiers triathlons.
Une carrière sportive, ça tient parfois à peu de choses. "C'est grâce au coronavirus si je me suis mise au triathlon", rigole Alanis Siffert quand on lui demande pourquoi a elle abandonné la natation. À cause de la pandémie, les piscines sont longtemps restées fermées. Pour ne pas perdre la forme, la Fribourgeoise s'est tournée vers la course à pied et le vélo.
Dès l'été 2021, elle décide de tout miser sur le triathlon. La natation ne lui suffit plus. Alanis Siffert part pour un camp d'entraînement dans les Grisons. Elle est repérée par Brett Sutton, l'Australien qui a conduit Nicola Spirig au sommet. "Je ne sais pas vraiment ce qu'il a vu, mais il a vu quelque chose", se souvient la Villaroise qui décide de rester tout l'été à Saint-Moritz.
En automne, la Fribourgeoise revient à Fribourg où elle se lance dans un Bachelor en biologie. Quand elle n'est pas sur les bancs de l'Université, elle s'entraîne. Ce n'est que cette année, à la fin du mois de mai, qu'elle participe à son premier triathlon à Belfort en France.
Il faut croire que la Fribourgeoise de 20 ans a bien fait de changer de discipline puisqu'elle triomphe dès cette première compétition. Trois semaines plus tard, elle remet ça au triathlon de la Gruyère. Les deux fois, Alanis Siffert est la plus rapide de la partie natation, hommes et femmes confondus. Elle confirme ces excellents débuts en gagnant encore le triathlon de Genève au mois de juillet.
Quand elle ne participe pas à une compétition, la Fribourgeoise passe son été à Saint-Moritz dans la structure de Brett Sutton. Elle se prépare pour la prochaine échéance: le triathlon de Nyon qui se disputera ce dimanche. La suite? Alanis Siffert n'en sait rien. Son entraîneur n'aime pas se projeter. Mais ce qui est certain c'est que la Fribourgeoise a trouvé sa voie.