Finir l'année sur une bonne note
Premier jour du camp du Nouvel An de l'Association fribourgeoise des jeunes musiciens. Cette année, ils sont une trentaine. Reportage.
Cette année, 35 jeunes musiciennes et musiciens prennent part au 14e camp de Nouvel An de l'Association fribourgeoise des jeunes musiciens (AFJM). Celui-ci se déroule à Romont, où les instrumentistes répèteront et dormiront du 27 au 30 décembre.
Âgés de 18 à 22 ans environ, les jeunes suivent bons nombres de répétitions et d'ateliers pour apprendre des pièces qu'ils présentent ensuite lors du concert final du vendredi soir.
"Ce matin, j'ai vraiment eu peur, car tout allait très vite pendant la première répétition, mais après maintenant qu'on a fait des partielles et bossé les traits, ça va beaucoup mieux", raconte Elodie Meuwly, qui joue du cornet. "C'est fou tout ce qu'on peut déjà faire en une journée."
"Se développer musicalement et socialement"
Cette édition 2022 est particulière, car habituellement, c'est près d'une centaine de jeunes qui participent à la semaine musicale. Pour Fabien Gavillet, l'annulation consécutive de deux camps en 2020 et 2021 à cause du Covid y est pour quelque chose. Le président reste néanmoins confiant. "C'est la reprise, il faut que les gens se réhabituent, on a déjà vu au camp de Pâques que le monde revenait", explique-t-il.
Au programme: de nombreuses répétitions, partielles et en groupe, des ateliers, dont un d'initiation à la direction. Ce dernier sera enseigné par le chef invité de la semaine, Laurent Zufferey. Le soir, des soirées récréatives sont proposées pour apprendre à se connaitre et renforcer les liens dans le monde de la musique fribourgeoise.
Un chef renommé
"Ces camps, c'est toujours une expérience extraordinaire, autant en tant que participant, que dans le rôle de prof que de chef", sourit Laurent Zufferey, grand musicien habitué de ce type de formations depuis son plus jeune âge.
"Cette tranche d'âge a un niveau technique très bon et a encore "ce feu sacré" et réagit très vite", explique le professionnel. "Le fait de vivre ensemble pendant 4 jours, de répéter comme dans une bulle, nous permet de créer des ensembles assez uniques, c'est le bonheur!"
