6H de Fribourg : Les jeunes talent fribourgeois

À Romont, 2500 personnes ont assisté samedi à la 4e course des 6H de Fribourg, disputée avec des voitures à hydrogène.

Les équipes concentrées et soudées avant la course de voitures télécommandées de six heures. © Keystone

La 4e édition de la course des 6H de Fribourg a attiré samedi quelque 2500 personnes à Romont. La compétition de voitures télécommandées à hydrogène tiendra une finale mondiale en juin 2026 à Fribourg.

Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg (CCIF) et l’École des Métiers Fribourg (EMF), la course 2025 a rassemblé plus de 200 jeunes âgés de 13 à 20 ans, répartis en 11 équipes d’apprentis et 8 équipes scolaires.

L'objectif pour les participants était de réaliser le plus grand nombre de tours de piste en six heures, tout en optimisant la gestion de l'énergie fournie par la pile à combustible à hydrogène. 

L’EPAI-Fribourg a remporté la victoire dans la catégorie professionnelle et l’équipe CO Marly 2 s’est imposée chez les classes. Ces deux équipes gagnantes iront en août à la finale internationale à Chemnitz, en Allemagne.

Le but de cet évènement était non seulement de sensibiliser les jeunes aux nouvelles énergies renouvelables, mais aussi de promouvoir les métiers techniques.

Des mois de préparations

Derrière les performances des équipes, une année de préparation minutieuse. Les participants ont planché longtemps sur leur prototype. "Il faut trouver le juste équilibre entre le poids, la vitesse et un bon pilote", explique Tristan Leuba, apprenti mécatronicien à l’EPAI. Pour l'étudiant en formation, la clé du succès réside dans l’esprit d’équipe : "Il faut qu’on tire tous à la même corde !"

L'hydrogène, une énergie d'avenir...

Si l’hydrogène alimente les voitures de la course, il soulève aussi des questions environnementales. "Aujourd’hui, on produit surtout de l’hydrogène à partir d’hydrocarbures, ce qu’on appelle de l’hydrogène gris ou noir", explique Estelle Leyrolles, directrice de l'EMF. La meilleure solution serait, selon elle, "l’hydrogène vert, issu des énergies renouvelables", ou même "l’hydrogène blanc, présent naturellement sous nos montagnes". Pour l’heure, cette technologie semble surtout prometteuse pour la mobilité lourde.

RadioFr. - Timothy Montavon / adaptation web : Mélissa Girod
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