"Dans le cadre de la restructuration de nos équipes après l'acquisition (...), nous avons pris la décision de supprimer environ 650 postes dans l'ensemble de Microsoft Gaming - principalement des fonctions administratives - afin d'organiser nos activités en vue d'une réussite à long terme", a déclaré jeudi Phil Spencer, le patron des jeux vidéo du groupe informatique, dans une lettre aux employés consultée par l'AFP.
 Il a admis que cette nouvelle est "difficile à entendre", puis ajoute que ces changements vont permettre d'assurer une "croissance future durable" et précise qu'aucun jeu ou nouveau produit ne sera annulé et aucun studio fermé. Microsoft n'a pas répondu à une sollicitation de l'AFP.
 "Les licenciements impitoyables de ce type sont devenus trop fréquents", a réagi Samuel Cooper, un producteur du jeu World of Warcraft des studios Blizzard, et membre du syndicat CWA.
 Dans un communiqué de cette organisation, il se dit "solidaire de tous ceux qui ont perdu leur emploi aujourd'hui" et encourage tous les travailleurs des jeux vidéo à se syndicaliser.
 "Nous aurions pu espérer qu'une entreprise comme Microsoft, qui a réalisé 88 milliards de dollars de bénéfice net l'année dernière, puisse +réussir sur le long terme+ sans détruire les moyens de subsistance de 650 de nos collègues", a-t-il continué.
 Microsoft a finalisé en octobre dernier l'acquisition d'Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. En mai, le groupe américain a fermé quatre studios de l'éditeur Bethesda, qu'il avait racheté en 2020.
 Le CWA, qui revendique plus de 6000 membres dans les secteurs peu syndiqués des technologies et des jeux vidéo, condamne aussi les suppressions d'emploi chez Sony et ses filiales.
 "L'insensibilité de l'ancien président de Sony Computer Entertainment Europe, Chris Deering, qui a récemment suggéré que les travailleurs licenciés dans le secteur des jeux vidéo devraient +aller à la plage pendant un an+, montre à quel point de nombreux dirigeants sont à l'abri de l'impact de leurs décisions sur leurs employés", s'est indigné le syndicat.
 Lors d'une interview sur le podcast "My Perfect Console", Chris Deering a suggéré que les personnes subitement au chômage aillent vivre dans un endroit pas cher près d'une plage ou encore "conduisent un Uber" jusqu'à ce que le marché de l'emploi s'améliore.
 La branche PlayStation du géant japonais a annoncé fin février le licenciement de 900 personnes, soit 8% de ses effectifs mondiaux.

Microsoft licencie dans les jeux vidéo

La part de redevance per&ccedil;ue par la Soci&eacute;t&eacute; suisse de radiodiffusion et t&eacute;l&eacute;vision (SSR) &eacute;tant insuffisante, le groupe doit &eacute;conomiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", rel&egrave;ve son directeur Pascal Crittin, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;. Le nombre de licenciements devrait ainsi &ecirc;tre inf&eacute;rieur &agrave; 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes &eacute;conomies sont pr&eacute;vues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la r&eacute;alisation d'&eacute;missions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont &eacute;t&eacute; mises en consultation aupr&egrave;s du personnel.
<h2>Baisse de la redevance</h2>
Ces &eacute;conomies s'ajoutent &agrave; celles r&eacute;alis&eacute;es depuis 2016. La perte de la pleine indexation &agrave; l'inflation et les pertes commerciales obligeront &agrave; nouveau la RTS &agrave; mettre en oeuvre un autre plan d'&eacute;conomies au moins aussi important en 2026, pr&eacute;vient l'entreprise. Puis d&egrave;s 2027 et durant trois ans, la RTS devra tenir compte de la baisse progressive de la redevance. Les futures &eacute;conomies s'inscriront, elles aussi, dans la dynamique de transformation num&eacute;rique, d&eacute;j&agrave; entam&eacute;e avec succ&egrave;s, pr&eacute;cise la RTS. L'entreprise entend continuer &agrave; s'adapter &agrave; l'&eacute;volution rapide des usages et besoins du public.

La RTS supprimera une cinquantaine de postes en 2025

Le b&eacute;h&eacute;moth allemand du ciel europ&eacute;en figure en outre parmi les plus mauvais payeurs d'indemnit&eacute;s r&eacute;glementaires pour retards ou annulations de vols, indique jeudi un classement du sp&eacute;cialiste de la perception de ce type de d&eacute;dommagements Flight right.
Seul Turkish Airlines s'est montr&eacute; plus r&eacute;ticent encore &agrave; s'acquitter de ses dus, quand Transavia France, Austrian Airlines, Air France, ainsi que Discover Airlines ont eu tendance &agrave; payer rubis sur l'ongle.
Le taux d'annulations de vols chez Lufthansa a atteint 2,9%, quand sa filiale helv&eacute;tique affiche un taux de 2,6%. Les soci&eacute;t&eacute;s du conglom&eacute;rat allemand s'adjugent ainsi les trois places les plus infamantes du classement, la filiale &agrave; bas co&ucirc;t Eurowings ayant supprim&eacute; 3,1% de ses vols.
Avec pr&egrave;s de 14'000 vols retard&eacute;s sur un total de 32'222 pr&eacute;vus, Swiss s'adjuge en outre la troisi&egrave;me place des compagnies les moins &agrave; l'heure avec un taux de 43,0%, au coude-&agrave;-coude avec EasyJet (43,1%) et derri&egrave;re le rescap&eacute; transalpin ITA Airways (48,5%).
L'a&eacute;roport de Zurich, avec 2,4% d'annulations et 40,1% de vols retard&eacute;s h&eacute;rite de la quatri&egrave;me plus mauvaise place.
La ponctualit&eacute; helv&eacute;tique en prend pour son grade, le secteur a&eacute;rien du pays dans son ensemble &eacute;chouant &agrave; la toute derni&egrave;re place du classement.

Swiss et Lufthansa cancres de la ponctualité

"La Tribune de Genève va perdurer: c'est une marque très forte, très pertinente pour la Suisse romande et évidemment pour le canton et la Ville de Genève", a déclaré mercredi Mme Peppel-Schulz. Le titre existera sous forme papier et sous forme numérique, comme par le passé, a ajouté la directrice générale de Tamedia.
 Fin août, Tamedia, filiale de TX Group, a annoncé la fermeture de deux centres d'impressions à Bussigny (VD) et à Zurich ainsi qu'une taille dans les effectifs des rédactions. Au total 290 postes, dont 90 au sein de ses journaux vont disparaître. Le groupe a annoncé vouloir miser prioritairement sur le 24 Heures en Suisse romande.
 A Genève, les craintes sont grandes quant à la survie de la Tribune de Genève dans ces conditions. Très inquiet, le gouvernement avait sollicité une rencontre urgente avec Tamedia. Cette réunion a eu lieu mardi, a indiqué la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet dans le 19h30.
 "La discussion a été franche, un peu tendue, mais constructive. Elle nous a permis de lever l'ambiguïté sur la disparition programmée de la Tribune de Genève", a indiqué Mme Fontanet. "Nos interlocuteurs nous ont donné des assurances sur le fait que leur stratégie comprenait la pérennité du titre dans sa version tant papier que numérique", a-t-elle ajouté.
 <h2>Grande inquiétude</h2>
 L'inquiétude demeure toutefois, notamment quant au nombre de licenciements qui n'a pas été précisé et sur ses effets sur un journalisme de qualité, selon Mme Fontanet. Le scepticisme est aussi de mise du côté des employés. Interrogé dans le 19h30, Rocco Zacheo, représentant du personnel, relève "qu'il y a beaucoup de communication là-derrière". "Il y a un plan de restructuration qui va dans la direction diamétralement opposée", a-t-il ajouté.
 Les deux syndicats Impressum et Syndicom ont annoncé mercredi soir soutenir le mouvement de débrayage des rédactions de Tamedia qui est prévu jeudi en réponse au silence de la direction de Tamedia. Ils dénoncent "l'opacité totale à laquelle les travailleurs et les travailleuses font face depuis plusieurs semaines".

La Tribune de Genève devrait perdurer

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.
 Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.
 Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.
 Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.
 Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

UBS Suisse comptera 190 succursales en 2026

La suppression de postes, annoncée au personnel la semaine dernière, est "due à un contexte économique durci et constamment difficile", explique mercredi à Keystone-ATS un porte-parole de Syngenta. Ce dernier confirme une information révélée par les journaux de Tamedia.
 Les autorités concernées ont été informées. "Nous collaborons étroitement avec les associations du personnel afin de nous assurer que toutes les règles de la consultation soient respectées et que les personnes touchées reçoivent le soutien adéquat", souligne le porte-parole. Et d'ajouter que le siège mondial de l'entreprise restera à Bâle.
 Le porte-parole n'a pas souhaité indiquer si des postes seront à nouveau supprimés l'an prochain. "Lors de la présentation des résultats du premier semestre, le 29 août dernier, nous avons précisé que Syngenta allait continuer à prendre des mesures, dans l'ensemble du groupe, pour améliorer son efficacité opérationnelle, sa productivité et sa trésorerie", a-t-il rappelé en revanche.
 Syngenta va continuer à investir chaque année en Suisse, communique son porte-parole. Une large part de cet investissement alimentera son site de production de Monthey (VS).

Syngenta supprime 150 emplois à Bâle

Le fabricant suisse de v&eacute;los Th&ouml;mus, bas&eacute; &agrave; Oberried pr&egrave;s de Berne, va racheter 12 magasins Bike World parmi les 14 mis en vente par Migros. Le personnel de l'ensemble des magasins du march&eacute; sp&eacute;cialis&eacute; est en revanche repris. Le montant de l'op&eacute;ration n'a pas &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;. &Agrave; Payerne, quatre employ&eacute;s et un apprenti seront repris. La cession de Bike World s'inscrit dans le cadre du recentrage du groupe Migros sur son c&oelig;ur de m&eacute;tier, annonc&eacute; par l'entreprise d&eacute;but f&eacute;vrier.
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<div class="link-preview__badge">Grande distribution</div>
<div class="link-preview__title">Migros va vendre ses marques sp&eacute;cialis&eacute;es</div>
<div class="link-preview__description">Le g&eacute;ant orange va se s&eacute;parer de Hotelplan Group, Mibelle, SportX et Melectronics. Jusqu'&agrave; 1500 postes seront supprim&eacute;s.</div>
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En rachetant Bike World, Th&ouml;mus prend &eacute;galement possession des droits de la marque, indique mardi Migros dans un communiqu&eacute;. Th&ouml;mus continuera d'employer l'int&eacute;gralit&eacute; des 111 collaborateurs et des 22 apprentis des magasins Bike World. "C'&eacute;tait l'une des conditions de l'accord conclu avec Th&ouml;mus", a pr&eacute;cis&eacute; une porte-parole de Migros. Les sites repris seront r&eacute;am&eacute;nag&eacute;s en f&eacute;vrier 2025, puis rouvriront sous le nom de Th&ouml;mus Bike World le 1er mars prochain. Au total, Migros poss&egrave;de 16 magasins Bike World. Sur l'ensemble, seuls ceux&nbsp;de Hinwil et de Winterthour ne seront pas repris. "La coop&eacute;rative Migros Suisse orientale cherche des solutions individuelles pour ces deux sites, mais les employ&eacute;s qui y travaillent seront repris par Th&ouml;mus", a expliqu&eacute; la porte-parole de Migros &agrave; l'agence AWP. En outre, les magasins de Vernier et de Gland mettront fin septembre la cl&eacute;s sous la porte. Leur fermeture avait &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute;e avant l'accord de cession conclu avec Th&ouml;mus.
<h2>Douze postes supprim&eacute;s</h2>
Cette vente aura des r&eacute;percussions sur les employ&eacute;s qui travaillent directement pour Bike World chez Migros Fachmarkt, au si&egrave;ge de la F&eacute;d&eacute;ration des coop&eacute;ratives Migros (FCM) &agrave; Zurich, qui fournit tous les services centralis&eacute;s &agrave; l'ensemble des march&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s de Migros. La suppression de 12 postes au total est pr&eacute;vue d'ici fin avril 2025, a &eacute;crit dans un communiqu&eacute; le g&eacute;ant orange. Les processus de vente pour les march&eacute;s sp&eacute;cialis&eacute;s Micasa et Do it + Garden sont encore en cours. De son c&ocirc;t&eacute;, MediaMarkt devrait reprendre 20 magasins melectronics, tandis que le rachat de 27 magasins SportX par le groupe Dosenbach-Ochsner est en cours d'examen. Migros recherche actuellement des solutions au cas par cas pour les 22 sites restants.
<h2>Un repreneur aguerri</h2>
Th&ouml;mus, dont le si&egrave;ge est situ&eacute; &agrave; Oberried pr&egrave;s de Berne, est sp&eacute;cialis&eacute; dans la production de v&eacute;los classiques et &eacute;lectriques haut de gamme, et mise pleinement sur le Swissness depuis 30 ans. Cette entreprise familiale emploie plus de 140 personnes et prend en charge toute la cha&icirc;ne de cr&eacute;ation de valeur depuis la recherche, le d&eacute;veloppement et la conception jusqu'&agrave; la vente en passant par la production et la fabrication. "Cette extension de notre r&eacute;seau de distribution, qui compl&egrave;te notre strat&eacute;gie actuelle d'une mani&egrave;re presque parfaite, nous offre l'opportunit&eacute; de faire conna&icirc;tre notre passion du v&eacute;lo dans toutes les r&eacute;gions de Suisse", explique Thomas Binggeli, directeur, fondateur et propri&eacute;taire de Th&ouml;mus dans le communiqu&eacute; de Migros.

Migros se sépare à nouveau d'une de ses marques

Le groupe californien joue gros sur ces nouveaux appareils, alors que son voisin Google et surtout le sud-cor&eacute;en Samsung, num&eacute;ro un mondial des smartphones, ont d&eacute;j&agrave; lanc&eacute; des combin&eacute;s infus&eacute;s &agrave; l'IA g&eacute;n&eacute;rative.
Et Apple a besoin d'un argument de vente pour relancer ses t&eacute;l&eacute;phones, en l&eacute;g&egrave;re perte de vitesse. Pour la p&eacute;riode d'avril &agrave; juin, le chiffre d'affaires des iPhone a baiss&eacute; de 1% sur un an, &agrave; 39 milliards de dollars.
"Ces nouveaux iPhone sont tr&egrave;s importants. C'est la cat&eacute;gorie de produits la plus rentable d'Apple et le rouage essentiel de son univers en pleine expansion de services et d'abonnements, sa deuxi&egrave;me activit&eacute; la plus rentable", a soulign&eacute; Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer.
D&eacute;but juin, un an et demi apr&egrave;s que la start-up OpenAI a lanc&eacute; la vague de l'IA g&eacute;n&eacute;rative avec ChatGPT, Apple a d&eacute;voil&eacute; Apple Intelligence, un syst&egrave;me qui permet d'int&eacute;grer la nouvelle technologie au sein de ses appareils.
Selon l'entreprise, son IA sera notamment capable de sugg&eacute;rer des r&eacute;ponses aux courriels et de cr&eacute;er des images. Les utilisateurs pourront &eacute;galement poser des questions plus compliqu&eacute;es &agrave; Siri, l'assistant vocal, par exemple pour trouver une photo dans leurs albums en la d&eacute;crivant &agrave; l'oral.
<h2>"Renaissance"</h2>
Google, Meta (Facebook, Instagram) et Microsoft (principal investisseur d'OpenAI) proposent et commercialisent d&eacute;j&agrave; depuis des mois des outils qui permettent de produire des contenus de bonne facture sur simple requ&ecirc;te en langage courant.
Les utilisateurs d'Apple auront acc&egrave;s &agrave; des nouvelles fonctionnalit&eacute;s d&egrave;s cet automne, mais devront attendre 2025 pour une partie d'entre elles. Et certaines n&eacute;cessiteront sans doute un abonnement payant.
"Apple va s&ucirc;rement expliquer que seuls les appareils les plus r&eacute;cents pourront tirer pleinement parti d'Apple Intelligence", a comment&eacute; Gadjo Sevilla.
"Cette strat&eacute;gie a un double objectif : d&eacute;ployer plus lentement le nouveau syst&egrave;me (...) sera plus facile &agrave; g&eacute;rer &agrave; grande &eacute;chelle et l'acc&egrave;s &agrave; la nouvelle IA incitera &agrave; acheter les mod&egrave;les les plus r&eacute;cents."
Pour Dan Ives, le d&eacute;sir des fans d'Apple "pour un iPhone 16 va d&eacute;clencher une renaissance tr&egrave;s attendue de la croissance de Cupertino (si&egrave;ge du groupe) au cours de l'ann&eacute;e prochaine".
L'analyste de Wedbush Securities parie aussi sur une relance en Chine, un march&eacute; strat&eacute;gique pour Apple. Les revenus du groupe dans ce pays ont recul&eacute; de 6,5% sur le trimestre du printemps.
Toutes marques confondues, les ventes de smartphones dop&eacute;s &agrave; l'IA g&eacute;n&eacute;rative devraient cro&icirc;tre de 344% cette ann&eacute;e dans le monde selon le cabinet IDC et repr&eacute;senter 18% du march&eacute; total d'ici la fin 2024.
<h2>"Nouvelle vie"</h2>
Certains observateurs expriment n&eacute;anmoins des doutes sur la capacit&eacute; d'Apple &agrave; capitaliser sur l'IA g&eacute;n&eacute;rative.
"Si les clients d'Apple per&ccedil;oivent peu de diff&eacute;rences" entre la nouvelle gamme et les pr&eacute;c&eacute;dentes, "ils ne seront pas press&eacute;s d'effectuer une mise &agrave; niveau", a rappel&eacute; Dipanjan Chatterjee, analyste chez Forrester.
A l'heure des assistants IA mis en avant par la concurrence, l'attention lors de la conf&eacute;rence de lundi, intitul&eacute;e "C'est le moment de briller", va se concentrer sur la mise &agrave; jour de Siri.
Dipanjan Chatterjee esp&egrave;re qu'Apple va "insuffler une nouvelle vie &agrave; son assistant vocal qui s'est av&eacute;r&eacute; peu id&eacute;al &agrave; utiliser jusqu'&agrave; pr&eacute;sent".
Les assistants &agrave; base d'IA g&eacute;n&eacute;rative, tels que Gemini (Google), Meta AI ou Copilot (Microsoft), sont cens&eacute;s devenir progressivement des sortes de secr&eacute;taires personnels, &agrave; disposition et bien inform&eacute;s, en fonction de leur acc&egrave;s aux messages, agenda, photos, etc.
Les experts estiment qu'Apple va mettre en avant la s&eacute;curit&eacute; et la confidentialit&eacute; des donn&eacute;es au sein d'Apple Intelligence, d'autant que le nouveau syst&egrave;me repose en partie sur un partenariat avec une entreprise tierce, OpenAI.
Les nouveaux iPhone et le syst&egrave;me d'IA ne seront cependant pas pour tout le monde.
Dans l'Union europ&eacute;enne, le groupe a report&eacute; sine die le lancement d'Apple Intelligence, du fait d'"incertitudes r&eacute;glementaires" li&eacute;es aux nouvelles lois sur les march&eacute;s num&eacute;riques.
Et les prix repr&eacute;senteront un budget cons&eacute;quent.
Il y a un an, Apple avait lanc&eacute; l'iPhone 15, mod&egrave;le de base de la gamme, au m&ecirc;me prix que l'iPhone 14 (&agrave; partir de 800 dollars), tandis que le mod&egrave;le professionnel le plus on&eacute;reux, l'iPhone 15 Pro Max, co&ucirc;tait au minimum 1.200 dollars.

Apple dévoile ses nouveaux iPhone

De janvier à juin, le résultat opérationnel (Ebit) a dégringolé de 72% sur un an à 20 millions de francs. Le bénéfice net s'en retrouve quasi divisé par deux à 66,4 millions, annonce le groupe sis à Morges jeudi dans un communiqué. Le chiffre d'affaires s'est contracté de 13% à 425,5 millions de francs.
 "Ces résultats anormalement bas sont à lire également au regard d'une année 2023 exceptionnellement haute", souligne en préambule Christian Petit, directeur général (CEO) du groupe dans un entretien accordé à AWP.
 La période sous revue a été fortement pénalisée par "des phénomènes régulatoires", poursuit-il. En l'occurrence, la méthode du prix moyen qui sera cependant abandonnée d'ici 2026. Et, surtout, les reventes d'énergie excédentaires provenant notamment de la reprise de production solaire de particuliers et d'entreprises dotées de panneaux photovoltaïques.
 Couplée à une normalisation des prix après une phase de deux ans de crise énergétique marquée par des envolées tarifaires, ces facteurs ont pesé sur la marge énergie. Celle-ci s'est étiolée à 3 millions, contre 36 millions en juin 2023.
 Avec le fort déploiement du solaire, la production d'énergie se fait simultanément partout et génère un surplus d'électrons qu'il s'agit de reprendre et d'évacuer, leur stockage n'étant pas encore possible. Ces pics se traduisent pour les énergéticiens en des flux négatifs - autrement dit, "nous payons pour écouler ces excédents d'électricité qui arrivent dans notre réseau".
 S'ensuit "une volatilité sans commune mesure", observe Nicolas Conne, directeur financier (CFO). D'autant plus que le solaire représente aujourd'hui 10% de la production indigène. La situation devrait prochainement s'améliorer grâce à la possibilité dès l'an prochain de pouvoir adapter le prix de reprise et donc de pouvoir répercuter une partie de ces coûts chaque trimestre dans les tarifs aux clients.
 Reste que "les dispositions régulatoires ne sont plus adaptées", pointe Christian Petit. Le CEO espère que les ordonnances découlant de la loi pour l'électricité feront évoluer le traitement des reventes afin d'être mieux en phase avec la réalité du marché.
 <h2>Investissements dans le stockage</h2>
 Dans ce contexte, l'entreprise a décidé de faire évoluer sa stratégie 2021-2026 et adapte ses objectifs pour 2030. La cadence d'investissements prévue sera ainsi prolongée à cette échéance, avec une première étape à hauteur de 1,4 milliard de francs à l'horizon 2027.
 Tenant compte de l'essor du solaire, le groupe se concentrera sur la flexibilité et le stockage, par le biais notamment de l'installation de compteurs intelligents qui permettent de brider les électrons qui repartent dans le réseau pour éviter les pics (avec un impact minime pour le producteur). Ainsi que l'installation de batteries de réseau ou chez le citoyen permettant de stocker les excédents.
 "La création de ce type de zones tampons offre davantage de flexibilité", souligne Christian Petit.
 <h2>Amélioration en 2025</h2>
 Au chapitre des perspectives, la direction s'attend à ce que les effets régulatoires continuent à peser sur la marge énergie au cours du deuxième semestre. Par conséquent, le résultat opérationnel devrait ressortir "anormalement faible et en fort recul pour l'année 2024". Un retour progressif à une meilleure rentabilité est prévu pour 2025, note la direction, sans formuler d'objectifs chiffrés.
 Le groupe annonce par ailleurs le départ de son président Guy Mustaki qui après 20 ans passé au conseil d'administration a choisi de ne pas se représenter lors de l'assemblée générale l'an prochain.

La rentabilité de Romande Energie plonge

La cour supr&ecirc;me du Br&eacute;sil a confirm&eacute; lundi la d&eacute;cision de l'un de ses juges de suspendre le r&eacute;seau social X pour avoir ignor&eacute; une s&eacute;rie de jugements li&eacute;s &agrave; la lutte contre la d&eacute;sinformation.
Le juge Alexandre de Moraes, figure de la lutte contre la d&eacute;sinformation au Br&eacute;sil, avait ordonn&eacute; la suspension de X (ex-Twitter). Il m&egrave;ne un bras de fer avec le milliardaire am&eacute;ricain Elon Musk, propri&eacute;taire du r&eacute;seau social, sur la question des limites de la libert&eacute; d'expression.
Cinq magistrats de la cour supr&ecirc;me, dont M. Moraes, ont confirm&eacute; en session virtuelle la mesure prise vendredi. "Elon Musk a d&eacute;montr&eacute; son manque total de respect pour la souverainet&eacute; br&eacute;silienne et, en particulier, pour le pouvoir judiciaire, en se positionnant comme une v&eacute;ritable entit&eacute; supranationale, immunis&eacute;e contre les lois de chaque pays", a d&eacute;clar&eacute; le juge Moraes.
<h2>Elections municipales</h2>
Ce dernier avait donn&eacute; mercredi soir 24 heures &agrave; la plateforme pour nommer un repr&eacute;sentant l&eacute;gal dans le pays, sous peine de blocage. Apr&egrave;s le rejet de l'ultimatum, il a d&eacute;cid&eacute; la "suspension imm&eacute;diate, compl&egrave;te et int&eacute;grale" du r&eacute;seau au Br&eacute;sil.
"La libert&eacute; d'expression est le fondement de la d&eacute;mocratie et, au Br&eacute;sil, un pseudo-juge non &eacute;lu est en train de la d&eacute;truire &agrave; cause de motivations politiques", a tonn&eacute; le milliardaire am&eacute;ricain. "La libert&eacute; d'expression ne prot&egrave;ge pas des violations r&eacute;p&eacute;t&eacute;es du syst&egrave;me juridique", a d&eacute;clar&eacute; lundi le juge Flavio Dino, ancien ministre de la justice du pr&eacute;sident Luiz Inacio Lula da Silva.
La suspension intervient un peu plus d'un mois avant des &eacute;lections municipales. Elles permettront de mesurer le rapport de forces entre le camp du pr&eacute;sident de gauche Luiz Inacio Lula da Silva et la droite, qui fait volontiers d'Elon Musk son champion.
"C'est l'in&eacute;vitable apoth&eacute;ose d'un conflit qui fait rage depuis des mois", a affirm&eacute; l'association Reporters sans Fronti&egrave;res. Si l'organisation "consid&egrave;re que le blocage de X est regrettable, d'autant plus que la plateforme est tr&egrave;s utilis&eacute;e par la communaut&eacute; journalistique", elle estime cette d&eacute;cision "justifi&eacute;e au regard du refus constant de la plateforme de r&eacute;pondre aux demandes r&eacute;p&eacute;t&eacute;es des autorit&eacute;s de se conformer &agrave; la loi".
L'ancien r&eacute;seau Twitter compte 22 millions d'usagers dans le pays, selon l'estimation du site sp&eacute;cialis&eacute; DataReportal.

La suspension de X au Brésil est confirmée

"Après une vaste consultation" avec la puissante Association européenne des clubs et l'organisation Football Supporters Europe, l'UEFA a réduit le prix maximum de 70 euros prévu depuis deux saisons pour les visiteurs.
 Les clubs recevants, auxquels la prestigieuse compétition européenne rapporte de la billetterie en plus des dotations et droits TV, devront encore diminuer ce plafond la saison prochaine à 50 euros, précise l'UEFA dans un communiqué.
 La même tendance s'applique aux deux autres compétitions masculines de clubs: en Europa League, les billets pour les supporters visiteurs seront limités à 40 euros cette saison puis 35 en 2025/26, contre 45 lors des deux dernières éditions. En Conference League, le plafond, déjà abaissé à 25 euros la saison dernière, passera à 20 cette saison et la prochaine.
 "En introduisant des politiques plus favorables aux supporters, nous poursuivons notre mission, qui est de faire en sorte que le football reste un sport inclusif, dans lequel les supporters qui parcourent l'Europe pour suivre leur équipe sont appréciés et reconnus", s'est félicité Aleksander Ceferin, le patron de l'UEFA.

Ligue des champions: Des tarifs à la baisse

En raison de leur poids excessif, le nouveaux si&egrave;ges de premi&egrave;re classe de Swiss perturbent l'&eacute;quilibre de l'avion. La compagnie pr&eacute;voit d'installer des plaques de plomb pour corriger le centre de gravit&eacute; dans les appareils concern&eacute;s &agrave; partir de l'hiver 2025.
Interrog&eacute;e samedi par Keystone-ATS, la porte-parole de Swiss, Meike Fuhlrott, a confirm&eacute; un article paru &agrave; ce sujet dans les journaux de "CH Media".
<h2>Poids suppl&eacute;mentaire</h2>
Dans l'industrie a&eacute;ronautique, une tendance se dessine consistant &agrave; miser davantage sur la sph&egrave;re priv&eacute;e en premi&egrave;re classe et en classe affaires, avec les am&eacute;nagements qui vont avec. Cela a pour cons&eacute;quence que les si&egrave;ges de ces classes deviennent plus lourds qu'auparavant. Parall&egrave;lement, les si&egrave;ges de la classe &eacute;conomique deviennent de plus en plus l&eacute;gers. "Cette &eacute;volution diff&eacute;rente du poids entra&icirc;ne un d&eacute;placement du centre de gravit&eacute; dans les avions", note Mme Fuhlrott.
Etant donn&eacute; que la premi&egrave;re classe et la classe affaires se trouvent g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; l'avant de l'avion, celui-ci a alors tendance &agrave; &ecirc;tre "charg&eacute; au niveau du nez".
<h2>R&eacute;tablir la balance</h2>
Certains types d'avions sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s par cette &eacute;volution. Chez Swiss, il s'agit de l'Airbus A333. C'est pourquoi une installation fixe pour la r&eacute;gulation du poids est "indispensable" dans ce cas. Elle restera en place jusqu'&agrave; ce que la compagnie ait trouv&eacute; d'autres variantes pour &eacute;quilibrer l'avion.
Chaque nouveau d&eacute;veloppement apporte de nouveaux d&eacute;fis. Au d&eacute;but, on ne dispose que d'une estimation du poids, explique la porte-parole de Swiss. Le poids final n'est d&eacute;termin&eacute; qu'apr&egrave;s l'installation des si&egrave;ges et de la cabine dans l'avion.
Les plaques de plomb entra&icirc;neront un poids suppl&eacute;mentaire, ce qui devrait augmenter la consommation de carburant et donc les &eacute;missions de CO2. Concernant la compatibilit&eacute; environnementale, Mme Fuhlrott note qu'il faut &agrave; chaque fois harmoniser les souhaits des clients, la rentabilit&eacute; et la compatibilit&eacute; environnementale.
"C'est dans ce champ de tensions que nous &eacute;voluons", ajoute la porte-parole. Cette derni&egrave;re rel&egrave;ve que pour atteindre l'objectif de z&eacute;ro &eacute;mission nette de CO2 en 2050, Swiss met en oeuvre "une multitude de mesures innovantes".
<h2>"Swiss Senses"</h2>
Meike Fuhlrott balaie par ailleurs les craintes selon lesquelles la charge suppl&eacute;mentaire ne permettrait plus d'atteindre directement certaines destinations long-courrier. "L'accessibilit&eacute; du portefeuille de destinations actuel est toujours garantie", assure-t-elle.
Le concept de la nouvelle premi&egrave;re classe, baptis&eacute; "Swiss Senses", devrait &ecirc;tre utilis&eacute; dans les avions de Swiss &agrave; partir de 2025. Selon le site internet de la compagnie, le nouveau concept de suites promet une "intimit&eacute; absolue" aux passagers de vols long-courrier.

Les sièges de première classe de Swiss sont trop lourds

Ce samedi, l'acc&egrave;s &agrave; l'ancien Twitter n'est plus possible pour certains utilisateurs. Ils rencontrent un message leur demandant de rafra&icirc;chir leur navigateur lorsqu'ils entrent sur le portail, sans jamais r&eacute;ussir &agrave; se connecter.
Cela intervient quelques heures apr&egrave;s qu'un juge de la Cour supr&ecirc;me a ordonn&eacute; sa suspension en raison d'infractions judiciaires.
Selon la presse locale, la coupure de X a commenc&eacute; chez certains fournisseurs d'acc&egrave;s &agrave; internet et devrait &ecirc;tre compl&egrave;tement r&eacute;alis&eacute;e dans la journ&eacute;e.
<h2>Long bras de fer</h2>
Un juge de la Cour supr&ecirc;me a ordonn&eacute; vendredi, apr&egrave;s un long bras de fer, la suspension de X dans les 24 heures, provoquant la col&egrave;re d'Elon Musk.
"La libert&eacute; d'expression est le fondement de la d&eacute;mocratie et, au Br&eacute;sil, un pseudo-juge non &eacute;lu est en train de la d&eacute;truire &agrave; cause de motivations politiques", a-t-il tonn&eacute;.
C'est le dernier &eacute;pisode en date de la joute entre Alexandre de Moraes, juge du Tribunal f&eacute;d&eacute;ral supr&ecirc;me (STF) et figure de la lutte contre la d&eacute;sinformation au Br&eacute;sil, et le milliardaire am&eacute;ricain.
<h2>Un mois avant les municipales</h2>
Il intervient un peu plus d'un mois avant des &eacute;lections municipales qui permettront de mesurer le rapport de force entre le camp du pr&eacute;sident de gauche Luiz Inacio Lula da Silva et la droite, qui fait volontiers d'Elon Musk son champion.
Le juge Moraes avait donn&eacute; mercredi soir 24 heures &agrave; la plateforme pour nommer un repr&eacute;sentant l&eacute;gal dans le pays, sous peine de blocage. X y compte 22 millions d'usagers, selon l'estimation du site sp&eacute;cialis&eacute; DataReportal.
<h2>Amendes</h2>
Apr&egrave;s le rejet par le r&eacute;seau social de l'ultimatum, le juge a d&eacute;cid&eacute; la "suspension imm&eacute;diate, compl&egrave;te et int&eacute;grale du fonctionnement de 'X Brasil Internet LTDA'" et ordonn&eacute; &agrave; l'Agence nationale des t&eacute;l&eacute;communications (Anatel) d'"adopter toutes les mesures n&eacute;cessaires" pour qu'elle entre en vigueur dans les 24 heures dans le plus grand pays d'Am&eacute;rique latine. Peu apr&egrave;s, l'Anatel avait indiqu&eacute; "mettre en oeuvre" cette d&eacute;cision.
Le juge a &eacute;galement demand&eacute; aux g&eacute;ants de la tech Google et Apple, ainsi qu'aux fournisseurs d'acc&egrave;s internet, d'"introduire des obstacles technologiques capables d'emp&ecirc;cher l'utilisation" de X.
Il a menac&eacute; d'amendes de 50'000 reais (environ 8000 euros) par jour les personnes qui recourraient &agrave; des "subterfuges technologiques" pour contourner le blocage, comme l'usage de r&eacute;seaux priv&eacute;s virtuels (VPN). Cons&eacute;quence, le r&eacute;seau social Bluesky a fait &eacute;tat d'un "grand afflux" de nouveaux utilisateurs au Br&eacute;sil.
<h2>"Instaurer un climat d''anarchie'"</h2>
Le juge Moraes a d&eacute;nonc&eacute; la "tentative" de X d'&eacute;chapper &agrave; "l'ordre juridique et au pouvoir judiciaire br&eacute;siliens, pour instaurer un climat de totale impunit&eacute; et d''anarchie' sur les r&eacute;seaux sociaux br&eacute;siliens, notamment durant les &eacute;lections municipales de 2024".
La suspension doit rester en vigueur jusqu'&agrave; ce que la plateforme obtemp&egrave;re, paie les amendes qui lui ont &eacute;t&eacute; inflig&eacute;es et nomme un repr&eacute;sentant l&eacute;gal.
<h2>Comptes de Starlink aussi bloqu&eacute;s</h2>
Le juge Moraes a aussi bloqu&eacute; r&eacute;cemment les comptes de Starlink, fournisseur d'acc&egrave;s &agrave; internet par satellite dont Elon Musk est propri&eacute;taire, pour r&eacute;cup&eacute;rer le montant d'amendes non pay&eacute;es par X.
L'homme d'affaires a multipli&eacute; les attaques contre Alexandre de Moraes cette semaine, le traitant de "dictateur".
"Pour qui se prend-il?", a r&eacute;agi vendredi le pr&eacute;sident Lula, en &eacute;voquant Elon Musk. "Tout citoyen de n'importe quelle partie du monde qui a des investissements au Br&eacute;sil est soumis &agrave; la Constitution et aux lois br&eacute;siliennes", a-t-il dit.
<h2>Comptes suspendus r&eacute;activ&eacute;s</h2>
Le 17 ao&ucirc;t, Elon Musk avait annonc&eacute; la fermeture des bureaux de X au Br&eacute;sil en invoquant les actions du juge Moraes, tout en y maintenant le service disponible.
Le haut magistrat a ouvert en avril une enqu&ecirc;te sur le milliardaire en l'accusant d'avoir r&eacute;activ&eacute; des comptes suspendus sur d&eacute;cision de la justice br&eacute;silienne. X avait admis que des utilisateurs avaient r&eacute;ussi &agrave; contourner les restrictions.
Le juge a ordonn&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es le blocage des comptes de figures influentes des mouvements ultra-conservateurs br&eacute;siliens pour avoir diss&eacute;min&eacute; de fausses informations.
Et ce en particulier depuis les tentatives de partisans de l'ancien pr&eacute;sident d'extr&ecirc;me droite Jair Bolsonaro (2019-2022) de discr&eacute;diter le syst&egrave;me de vote &eacute;lectronique lors de l'&eacute;lection remport&eacute;e par Lula en 2022.
<h2>"Milices num&eacute;riques"</h2>
Elon Musk fait &eacute;galement l'objet au Br&eacute;sil d'une enqu&ecirc;te dans l'affaire des "milices num&eacute;riques", soup&ccedil;onn&eacute;es d'avoir utilis&eacute; de l'argent public pour orchestrer des campagnes de d&eacute;sinformation en faveur de M. Bolsonaro et de ses proches.
Comme dans d'autres pays, X est tr&egrave;s pris&eacute; au Br&eacute;sil des politiques comme des journalistes. Le r&eacute;seau est une ar&egrave;ne privil&eacute;gi&eacute;e de l'intense polarisation entre droite et gauche.

Réseau social X bloqué au Brésil

Cremo a trouv&eacute; un acqu&eacute;reur pour son ancien site de Lucens, ferm&eacute; l'an dernier. Le Groupe Orllati, sp&eacute;cialis&eacute; dans la construction et l'immobilier, pourra d&eacute;velopper la parcelle de 45'000 m&egrave;tres carr&eacute;s, peut-on lire dans un communiqu&eacute; commun. Le prix de la transaction n'a pas &eacute;t&eacute; r&eacute;v&eacute;l&eacute;.&nbsp;
Cette vente s'inscrit dans la strat&eacute;gie de la soci&eacute;t&eacute; laiti&egrave;re fribourgeoise de concentrer ses activit&eacute;s sur son site de Villars-sur-Gl&acirc;ne, afin de mieux r&eacute;pondre aux exigences du march&eacute; actuel. La fermeture du site broyard, o&ugrave; 38 personnes &eacute;taient alors employ&eacute;es, a &eacute;t&eacute; finalis&eacute;e &agrave; la mi-2023. L'op&eacute;ration avait men&eacute; &agrave; une dizaine de licenciements.&nbsp;

Cremo vend son ancien site de Lucens à Orllati

"Dans le domaine de la gestion de l'innovation, il est courant que les organisations centrales (...) soient dissoutes dès que la phase de prospection à grande échelle est terminée et que les projets les plus prometteurs sont identifiés," explique vendredi l'équipementier de l'armée suisse dans un communiqué.
 L'extension vaudoise vise à promouvoir les solutions et projets du groupe dans la communication mobile sécurisée, nécessitant l'embauche de profils actuellement introuvables dans les effectifs.
 Des solutions internes sont à l'étude pour les collaborateurs dont la place est amenée à disparaître. A défaut, des prestations d'assistance complètes seront proposées. Une procédure de consultation a par ailleurs été engagée avec les représentants du personnel.

Ruag décentralise son innovation

Arrivé en 2016 à la tête du groupe, Mark Schneider a renoncé à ses fonctions et quittera également le conseil d'administration, a annoncé le géant veveysan jeudi soir dans un communiqué, sans plus de précision. "C'est un coup de tonnerre", a commenté l'analyste de Vontobel Jean-Philippe Bertschy, contacté par l'agence AWP.
 Artisan de la refonte de Nestlé, le Germano-Américain de 58 ans, de son nom complet Ulf Mark Schneider, a contribué à recentrer le portefeuille du groupe sur les catégories à forte croissance, en particulier le café, les produits pour animaux de compagnie et les produits de santé nutritionnelle. Cité dans le communiqué, son prédécesseur et actuel président de la multinationale Paul Bulcke a salué "sa contribution significative" et "son leadership exceptionnel et résolu en période de crise".
 <h2>Passation sans précédent</h2>
 Reste que "ce départ aussi soudain qu'abrupt est sans précédent", a souligné Jean-Philippe Bertschy. Les passations de pouvoir à la tête du paquebot alimentaire se font habituellement sur plusieurs années.
 Pour l'analyste, la pression sur l'actuel patron ne faisait qu'augmenter au cours des derniers trimestres, avec des résultats systématiquement en deçà des attentes. "Les objectifs ont dû constamment être revus à la baisse, ce qui tend à éroder la confiance des investisseurs", a-t-il poursuivi.
 Nestlé a en effet bouclé le premier semestre sur des recettes en repli, en raison de cessions et des effets de change. A cela s'est ajouté un net coup de frein aux augmentations de prix, qui a conduit la direction à revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année.
 Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a ainsi reculé de 2,7% sur un an à 45 milliards de francs. L'entreprise vise désormais une croissance d'au moins 3%, contre 4% auparavant. Le bénéfice récurrent par action à taux de change constants est attendu autour de 5%, contre 6 à 10% jusqu'à présent.
 <h2>Retour aux racines</h2>
 Laurent Freixe, né en 1962, est membre du comité exécutif de la multinationale depuis 16 ans et dirige actuellement la zone Amérique latine. Le conseil d'administration a également proposé sa candidature comme administrateur.
 M. Freixe a rejoint Nestlé France en 1986. Après des passages en Hongrie et en Espagne, il a géré la région Europe de 2008 à 2014 et a ensuite pris la direction de la zone Amériques. Après la création de la nouvelle structure géographique de Nestlé en 2022, le responsable a été nommé à la tête de la zone Amérique latine.
 "Je connais Laurent depuis longtemps et je le considère comme un leader talentueux doté d'un bon sens de la stratégie, d'une vaste expérience et expertise du terrain, ainsi qu'une compréhension profonde des marchés et des consommateurs, s'est réjoui Paul Bulcke. "Il a démontré sa capacité à obtenir des résultats dans des conditions de marché difficiles", a-t-il ajouté.
 Nestlé tourne ainsi la page de l'ère Mark Schneider. Et avec la nomination de Laurent Freixe, le groupe opère une forme de "retour aux racines", a relevé Jean-Philippe Bertschy. "Paul Bulcke et lui se connaissent depuis de nombreuses années et ont l'habitude de travailler ensemble."
 <h2>Opérationnel dès vendredi</h2>
 Lors d'une conférence téléphonique tenue moins d'une heure après sa nomination, M. Freixe a dessiné les contours de la stratégie qu'il compte suivre comme directeur général. Il estime que le groupe doit revenir aux "bases", en se concentrant notamment sur les segments et marques traditionnels de Nestlé. Des acquisitions ne sont pas exclues mais ne constituent pas la priorité.
 M. Bulcke a indiqué pour sa part que Laurent Freixe sera opérationnel dès ce vendredi. "Il connait notre groupe sur le bout des doigts et a déjà dirigé trois zones géographiques", a-t-il souligné. Questionné sur l'alternative qu'aurait représenté un candidat externe, M. Bulcke a balayé l'idée. "Il n'y avait pas besoin", selon lui. "Laurent est déjà là et est parfaitement adapté pour le poste."
 Les raisons du départ abrupt de M. Schneider n'ont pas été dévoilées, le président se contentant d'adresser au futur ex-patron ses "meilleurs voeux dans tous ses projets professionnels et personnels".
 rr/fr/al

Départ surprise à la tête de Nestlé

Les essais cliniques de phase III, menés sur 8000 adultes entre 18 et 64 ans, "n'ont atteint qu'un seul des deux objectifs d'immunité" visés par les deux entreprises, ont-elles indiqué dans un communiqué de presse.
 Dans le détail, le candidat vaccin n'a pas prouvé son efficacité contre la grippe de type B, ce qui était pourtant l'un de ses objectifs principaux.
 Il a en revanche "obtenu des résultats plus élevés vis-à-vis de la grippe de type A, ainsi qu'une réponse contre le Covid-19 comparable" aux autres vaccins, ont détaillé les laboratoires.
 Après cet échec, BioNTech et Pfizer comptent "évaluer les ajustements à apporter au vaccin afin d'améliorer les réponses immunitaires contre la grippe B" et "discuteront des prochaines étapes avec les autorités sanitaires", selon le communiqué.
 Les deux entreprises avaient enregistré l'an dernier des résultats concluants lors de la deuxième phase de test de leurs essais cliniques.
 Ce résultat est d'autant plus décevant pour BioNTech et Pfizer que l'un de leur concurrent, l'américain Moderna, a indiqué en juin avoir obtenu de bons résultats pour son propre vaccin combiné contre la grippe et le Covid-19.
 Testé sur plusieurs milliers de personnes, le vaccin a, selon le groupe, "déclenché une réponse immunitaire plus élevée" que des vaccins séparés déjà approuvés contre ces deux maladies.
 En 2020, BioNTech et Pfizer avaient été en mesure de créer rapidement et avec succès le premier vaccin Covid-19 approuvé au monde, lequel a généré des milliards d'euros de revenus pour les deux entreprises.
 Le laboratoire de biotechnologie allemand, créé en 2008, avait été le premier à voir son vaccin appliquant la technologie de l'ARN messager approuvé dans un grand nombre de pays dès la fin 2020, soit quelques mois seulement après l'éclatement de la pandémie.
 Les scientifiques pensent que l'ARNm, qui provoque une réponse immunitaire en introduisant dans les cellules humaines des molécules génétiques contenant le code des éléments clés d'un agent pathogène, pourraient changer la donne dans la lutte contre de nombreuses maladies.
 Pouvoir administrer un seul et même vaccin contre la grippe et le Covid-19 à la fois permettrait en outre d'augmenter les taux de vaccination dans les populations à risque.

Echec du vaccin contre la grippe et le Covid

L'indice des loyers, calcul&eacute; avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB), se situe en juillet &agrave; 128,7 points, rapporte Homegate dans un communiqu&eacute; paru jeudi.
Certains cantons ont connu une augmentation de plus de 0,5% comme Uri (+1,9%), Glaris (+0,8%) ou encore le Tessin (+0,7%). Parall&egrave;lement, un tiers des cantons ont enregistr&eacute; des loyers propos&eacute;s en baisse, &agrave; l'instar de Nidwald (-1,2%).
Par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, la hausse est commune &agrave; toutes les r&eacute;gions avec sur le podium les cantons de Schaffhouse (+9,4 %), Zoug (+9,3 %) et Glaris (+8,9%).
Sur les huit villes &eacute;tudi&eacute;es, l'&eacute;volution des loyers propos&eacute;s est disparate sur un mois. Elle est en hausse de 1% du c&ocirc;t&eacute; de Lugano et de 0,7% &agrave; Zurich, alors qu'elle est en baisse de 1,5% &agrave; Lucerne et de 1,2% &agrave; Gen&egrave;ve. Sur un an, l'augmentation est unanime.

Les loyers suisses stables en juillet

Pour commercialiser une quantité aussi importante, une bonne collaboration entre producteurs, commerçants et détaillants est importante, précise l'association qui réunit les quelque 10'500 acteurs du secteur fruitier. Il s'agira d'inciter les consommatrices et les consommateurs à profiter des pruneaux indigènes jusqu'au début octobre, ajoute Fruit-Union.
 Les premières variétés suisses ont déjà été récoltées en juillet, mais c'est maintenant que débute la récolte de la variété la plus connue, la Fellenberg. Fruit-Union table sur une production de 3703 tonnes, soit près de 26% de plus que la moyenne sur cinq ans. La récolte principale se concentre sur six semaines: de fin juillet/début août au 9 septembre.
 Fruit-Union souligne que dès l'an prochain les pruneaux suisses respecteront encore davantage les critères de durabilité déjà introduit en 2022 pour les fruits à pépins.

Vers une récolte exceptionnelle de pruneaux

Les entreprises helv&eacute;tiques ne sont gu&egrave;re enclines &agrave; des concessions &agrave; l'approche des rondes de n&eacute;gociations salariales pour l'ann&eacute;e prochaine, alignant leurs projections sur celles du rench&eacute;rissement. L'&eacute;volution des salaires r&eacute;els s'annonce ainsi parfaitement nulle.
Les quelque 4500 soci&eacute;t&eacute;s ayant pris part au sondage trimestriel du Centre de recherches &eacute;conomiques zurichois KOF tablent sur des hausses salariales moyennes de 1,6%, correspondant tout pile &agrave; leurs attentes d'inflation sur les douze prochains mois.
Ces donn&eacute;es confirment celles d'un pr&eacute;c&eacute;dent sondage de ces m&ecirc;mes entreprises par le KOF, qui en mai dernier laissait augurer une inflation sur douze mois de 1,6% et des hausses salariales en 2025 de m&ecirc;me ampleur. En janvier, les instances patronales envisageaient encore de relever les salaires de 1,8%.
Le KOF rappelle tabler pour sa part sur une inflation de 1,0% d'ici un an, qui laisserait aux salari&eacute;s une am&eacute;lioration de 0,6% de leur r&eacute;mun&eacute;ration.
En d&eacute;licatesse chronique avec ses effectifs, l'h&ocirc;tellerie-restauration devrait mener le bal en mati&egrave;re de hausses salariales, avec des attentes moyennes de l'ordre de 2,7%. Les services &agrave; forte intensit&eacute; de connaissance telles l'information et la communication (+1,8%) devraient aussi se montrer parmi les plus g&eacute;n&eacute;reux avec leurs employ&eacute;s.
Commerce de d&eacute;tail (+1,1%) ou de gros (+1,2%), fabrication d'&eacute;quipement &eacute;lectriques (+1,2% &eacute;galement) et construction de machines (+1,3%) en revanche pr&eacute;f&egrave;rent rester prudent, nonobstant une petite embellie sur la conjoncture europ&eacute;enne. Les salari&eacute;s dans les domaines de la sant&eacute; et de l'action sociale (+1,3%) risquent aussi de voir leurs r&eacute;mun&eacute;rations r&eacute;elles se contracter.

Les hausses de salaires ne suffisent pas

Suite au crash d'avion survenu vendredi dans la r&eacute;gion de Sao Paulo, au sud-est du Br&eacute;sil, une enqu&ecirc;te a &eacute;t&eacute; ouverte par le Centre d'investigation et de pr&eacute;vention des accidents a&eacute;ronautiques du Br&eacute;sil (Cenipa) pour d&eacute;terminer les causes de cette impressionnante chute en piqu&eacute; sur une zone r&eacute;sidentielle.
L'avion, du constructeur franco-italien ATR, transportait "57 passagers et quatre membres d'&eacute;quipage", selon la compagnie a&eacute;rienne Voepass.
Il reliait Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), &agrave; l'a&eacute;roport international de Guarulhos, &agrave; Sao Paulo. Apr&egrave;s une chute brutale, il s'est &eacute;cras&eacute; &agrave; 13H25 (16H25 GMT) &agrave; Vinhedo, localit&eacute; de 76.000 habitants situ&eacute;e &agrave; quelque 80 kilom&egrave;tres au nord-ouest de Sao Paulo, semant l'effroi parmi les habitants.
"Il n'y a pas eu de survivant", a indiqu&eacute; dans un courriel &agrave; l'AFP la mairie de Valinhos, qui a particip&eacute; aux op&eacute;rations de secours dans la localit&eacute; voisine de Vinhedo.
Des images diffus&eacute;es par les m&eacute;dias locaux ont montr&eacute; l'appareil au moment de sa chute &agrave; grande vitesse, et d'autres une longue colonne de fum&eacute;e s'&eacute;levant depuis le site de l'impact, un quartier o&ugrave; il n'y a pas eu de victimes parmi les habitants.
<blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560">
BREAKING: All 62 passengers and crew killed in Brazil plane crash, governor says. No survivors <a href="https://t.co/NuOKUO1zU0">https://t.co/NuOKUO1zU0</a>
&mdash; BNO News (@BNONews) <a href="https://twitter.com/BNONews/status/1821974019568234937?ref_src=twsrc%5Etfw">August 9, 2024</a></blockquote>

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Le pr&eacute;sident Luiz Inacio Lula da Silva a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; trois jours de deuil national apr&egrave;s le "tragique accident".
<h2>"D&eacute;sespoir"</h2>
Le routier Martins Barbosa, 49 ans, travaillait quand il a appris l'accident d'avion, survenu &agrave; 150 m&egrave;tres de chez lui. "J'ai pens&eacute; qu'il avait pu tomber sur ma maison, avec mon fils &agrave; l'int&eacute;rieur", a-t-il dit &agrave; l'AFP, confiant son "d&eacute;sespoir" sur le coup, avant d'&ecirc;tre rassur&eacute;.
"Ca a &eacute;t&eacute; horrible, on a vu l'avion faire plusieurs tours sur lui-m&ecirc;me et tomber. C'est Dieu qui nous a sauv&eacute;s, parce qu'il s'en est fallu de peu que (l'avion) ne tombe sur ma maison. Je suis en &eacute;tat de choc, je n'arr&ecirc;te pas de trembler", a racont&eacute; Edna Barbosa, une habitante de Vinhedo, sur la t&eacute;l&eacute;vision br&eacute;silienne SBT.
Un autre r&eacute;sident, Ricardo Rodrigues, a relat&eacute; sur la cha&icirc;ne locale Band News avoir "vu beaucoup de corps par terre, beaucoup" sur les lieux de l'accident.
Selon l'Arm&eacute;e de l'air br&eacute;silienne (FAB), le vol "s'est d&eacute;roul&eacute; de fa&ccedil;on normale jusqu'&agrave; 13H20 (16H20 GMT)". Mais une minute apr&egrave;s "l'appareil n'a pas r&eacute;pondu aux appels" de la tour de contr&ocirc;le, et "il n'a pas non plus d&eacute;clar&eacute; se trouver dans une situation d'urgence ni affronter des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques adverses".
"La perte de contact avec le radar a eu lieu &agrave; 13H22", a ajout&eacute; la FAB.
L'avion est de mod&egrave;le ATR 72-500. Le constructeur, filiale d'Airbus et de l'italien Leonardo, a affirm&eacute; dans un communiqu&eacute; que "les sp&eacute;cialistes ATR sont pleinement engag&eacute;s pour soutenir l'enqu&ecirc;te en cours".
La bo&icirc;te noire a &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;e et devra &ecirc;tre analys&eacute;e.
<h2>Identification des victimes</h2>
La police militaire pr&eacute;sente sur les lieux a fait savoir que l'incendie provoqu&eacute; par la chute de l'avion avait &eacute;t&eacute; ma&icirc;tris&eacute;. Des &eacute;quipes de pompiers, de la d&eacute;fense civile et de l'arm&eacute;e de l'air ont &eacute;t&eacute; aussi d&eacute;ploy&eacute;es.
La r&eacute;cup&eacute;ration des restes des victimes en vue de leur "identification" a commenc&eacute; et "va se poursuivre tout au long de la nuit", a annonc&eacute; sur place devant la presse le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas.
Les corps seront transf&eacute;r&eacute;s dans la morgue principale de Sao Paulo, la capitale &eacute;conomique du Br&eacute;sil.
Voepass a pr&eacute;cis&eacute; qu'"il n'y a pas encore d'informations confirm&eacute;es concernant les circonstances de l'accident".
Selon l'Agence nationale de l'aviation civile, l'appareil respectait toutes les normes en vigueur.
Il avait fait l'objet d'op&eacute;rations de "maintenance de routine la nuit pr&eacute;c&eacute;dente" et quitt&eacute; Ribeirao Preto (ville de l'Etat de Sao Paulo o&ugrave; se situe le si&egrave;ge de Voepass) "sans aucun probl&egrave;me technique", a assur&eacute; en conf&eacute;rence de presse le directeur des op&eacute;rations de la compagnie, Marcel Moura.
Le premier vol de cet avion fabriqu&eacute; en France remonte &agrave; avril 2010, selon le site sp&eacute;cialis&eacute; planespotters.net.
D'apr&egrave;s des donn&eacute;es de la Cenipa, sans compter celui de vendredi, depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e le Br&eacute;sil a enregistr&eacute; 108 accidents d'avions qui ont fait 49 morts. Ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es, 746 personnes ont p&eacute;ri dans 1.665 accidents dans ce pays aux dimensions gigantesques.
En 2007, un Airbus A320 de la compagnie br&eacute;silienne TAM avait rat&eacute; son atterrissage sur l'a&eacute;roport de Congonhas de Sao Paulo et s'&eacute;tait &eacute;cras&eacute; contre un b&acirc;timent de fret, tuant les 187 personnes &agrave; bord et 12 personnes au sol.
Deux ans plus tard, un Airbus A330-230 d'Air France, assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris, a disparu au-dessus de l'Atlantique dans une zone de turbulences avec 228 personnes &agrave; bord.

Enquête lancée sur le crash d'avion au Brésil

Sur un an, le taux de ch&ocirc;mage a progress&eacute;, puisqu'il s'&eacute;tablissait en juillet 2023 &agrave; 1,9% ou 2,0% corrig&eacute; des variations saisonni&egrave;res.
Le taux de ch&ocirc;mage des jeunes jusqu'&agrave; 24 ans a augment&eacute; de 0,2 point de pourcentage sur un mois &agrave; 2,2%, tandis que pour les personnes de 50 &agrave; 64 ans, il est rest&eacute; inchang&eacute; &agrave; 2,1%, pr&eacute;cise mardi un communiqu&eacute; du Secr&eacute;tariat &agrave; l'&eacute;conomie (Seco). Pour la tranche interm&eacute;diaire, le taux de ch&ocirc;mage s'est &eacute;tabli &agrave; 2,6%.
Par r&eacute;gion, le taux de sans-emplois s'est &eacute;tabli &agrave; 2,0% pour la Suisse al&eacute;manique et &agrave; 3,3% en Suisse romande et au Tessin. En juin, ce taux avait atteint respectivement 1,9% et 3,2%, rappelle le communiqu&eacute;. Dans le canton de Fribourg, le taux reste &agrave; 2,2%, selon les chiffres du Service public de l'emploi.&nbsp;
Le nombre de personnes ayant &eacute;puis&eacute; leurs droits aux indemnit&eacute;s de ch&ocirc;mage en mai s'&eacute;levait &agrave; 2497. Au cours du m&ecirc;me mois, la r&eacute;duction de l'horaire de travail a touch&eacute; 4798 personnes, en baisse d'environ un cinqui&egrave;me par rapport au mois d'avril. Le nombre d'entreprises touch&eacute;es a diminu&eacute; de 23,1% sur un mois pour atteindre 223.

Le chômage stable en juillet sur un mois

Il avait dévissé de 12,4% la veille. L'indice élargi Topix regagnait, lui, 10,05%, à 2451,08 points.
 "Aujourd'hui, les marchés japonais devraient commencer la journée par une hausse significative, le yen s'affaiblissant face au dollar, en plus d'une réaction à la forte baisse d'hier", a commenté Toshiyuki Kanayama dans une note de Monex.
 "Il est intéressant de noter que le yen, qui a joué le rôle du méchant dans la liquidation spectaculaire d'hier, pourrait devenir le héros d'aujourd'hui, offrant une bouée de sauvetage potentielle au milieu de la volatilité persistante", a estimé Stephen Innes de SPI Asset Management.
 La place tokyoïte a vécu un "lundi noir" la veille, subissant la plus forte dégringolade en points de son histoire.

Le Nikkei rebondit de 10%

En Europe, les principaux indices boursiers ont chuté dès l'ouverture et vers 07H25 GMT, Paris abandonnait 2,42%, Londres 1,95%, Francfort 2,49%, Amsterdam 3,05%, Milan 3,31%, Zurich 2,97% et Madrid 2,79%.
 "L'élément déclencheur: un rapport sur l'emploi américain" publié vendredi, qui a fait décrocher "les actions et les rendements obligataires" à Wall Street, a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
 Aux Etats-Unis, le taux de chômage en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3%, contre 4,1% en juin. C'est le plus haut taux de sans-emploi depuis octobre 2021.
 Dans la foulée de cette publication, les rendements obligataires ont nettement baissé, ce qui laisse présager que la réserve fédérale (Fed) pourrait procéder à des baisses de taux plus drastiquement qu'attendu.
 Si en septembre la Fed "procède à une première baisse des taux de 50 points de base", au lieu des 25 points de base que le marché anticipe, "ce sera sa façon d'avouer" qu'elle a mis trop de temps à assouplir sa politique monétaire, estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
 Par ailleurs, l'ampleur des anticipations des marchés sur le nombre de baisses des taux de la Fed, "pour les 12 prochains mois, ne s'est vue qu'en période de récession", soulignent les analystes de Deutsche Bank.
 Sur le marché obligataire, les taux américains, qui évoluent en sens inverse du prix des obligations, ont continué à baisser, évoluant à 3,76% vers 07H25 GMT, contre 3,79% vendredi pour ceux à dix ans, montrant l'intérêt des investisseurs pour les valeurs plus sûres que les actions, qui, elles, sont considérées comme des actifs risqués.
 <h2>Recul en Asie</h2>
 Sur les Bourses asiatiques, la chute des indices était bien plus marquée. Tokyo a connu une séance en chute libre. Son indice vedette, le Nikkei, a dévissé de 12,4%, reculant de 4.400 points sur la séance, sa pire baisse historique, la précédente remontant au krach boursier d'octobre 1987. L'indice élargi Topix a sombré de 12,23%.
 Taïwan tombait de plus de 8%, et Séoul décrochait de plus de 9%.
 Les Bourses chinoises reculaient plus modérément, l'indice Hang Seng de Hong Kong lâchant 2,13% dans les derniers échanges. L'indice composite de Shanghai a reculé de 1,54% et celui de Shenzhen de 1,85%.
 "Le déclencheur immédiat de cette aversion au risque semble être la hausse inattendue des taux d'intérêt" annoncée mercredi par la Banque du Japon, selon Dilin Wu, stratégiste chez Pepperstone.
 Ce resserrement monétaire après des années de taux négatifs, conjugué à un ralentissement de l'activité économique américaine, a notamment précipité la remontée du yen, soutenue également par des interventions de la banque centrale du Japon sur le marché des changes.
 Or, ce mouvement de change est négatif pour les entreprises japonaises exportatrices qui avaient bénéficié de la chute de la devise japonaise.
 Sur le marché des changes, le dollar chutait de 2,17% à 143,35 yens, et l'euro de 1,99% à 156,72 yens. Le bitcoin dévissait quant à lui de 11,70% à 52.217 dollars.

La Bourse suisse plonge à l'ouverture

La d&eacute;cision de fermer l'acc&egrave;s &agrave; Instagram avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e vendredi matin sur son site par l'Autorit&eacute; turque des technologies de l'information et des communications (BTK), sans explication.
Un responsable a fait ensuite r&eacute;f&eacute;rence &agrave; une r&eacute;glementation qui permet de bloquer des "contenus criminels", sans donner plus de d&eacute;tails.
"Notre pays a des valeurs et des sensibilit&eacute;s. Malgr&eacute; nos avertissements, ils n'ont pas pris en consid&eacute;ration les contenus criminels. Nous avons impos&eacute; une interdiction d'acc&egrave;s. Lorsqu'ils respecteront nos lois, l'interdiction sera lev&eacute;e", a affirm&eacute; le ministre des Transports et de l'Infrastructure Abdulkadir Uraloglu.
Le directeur de la communication de la pr&eacute;sidence turque, Fahrettin Altun, avait vivement critiqu&eacute; mercredi Instagram, affirmant que la plateforme "emp&ecirc;che les gens de publier des messages de condol&eacute;ances pour le martyre du (chef du Hamas Isma&iuml;l) Haniyeh".
"Il s'agit d'une tentative de censure tr&egrave;s claire et &eacute;vidente", avait d&eacute;nonc&eacute; M. Altun sur le r&eacute;seau social X.
Les partis de l'opposition CHP (social d&eacute;mocrate) et Iyi Parti (nationaliste), ainsi que le barreau d'Ankara ont saisi la justice vendredi soir pour annuler l'interdiction d'acc&egrave;s.
Selon les m&eacute;dias turcs, Instagram compte plus de 50 millions d'abonn&eacute;s en Turquie, parmi 85 millions d'habitants.

Troisième jour sans Instagram en Turquie

L'&eacute;conomie helv&eacute;tique traverse une phase de faiblesse en ce milieu d'ann&eacute;e, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) d'UBS publi&eacute; vendredi. L'indice PMI s'est &eacute;tabli en juillet &agrave; 43,5 points, en baisse de 0,4 point par rapport au mois pr&eacute;c&eacute;dent, indique vendredi la grande banque dans son &eacute;tude mensuelle pr&eacute;par&eacute;e en collaboration avec procure.ch. L'indice est donc rest&eacute; inf&eacute;rieur au seuil de croissance de 50 points depuis 19 mois d&eacute;sormais.
Le recul est aussi &agrave; mettre sur le compte des services, le PMI de ces derniers ayant chut&eacute; sous la barre des 50 points sur le mois sous revue, &agrave; 44,7 points, contre encore 52 points en juin. L'indicateur continue de pr&eacute;senter une &eacute;volution instable, celui-ci ayant d&eacute;pass&eacute; le seuil de croissance &agrave; quatre reprises depuis janvier et &eacute;tant pass&eacute; en dessous &agrave; trois reprises.
Du c&ocirc;t&eacute; de l'industrie, la composante de la production a chut&eacute; de mani&egrave;re significative en juillet, mais cela repr&eacute;sente principalement un effet saisonnier, relativise le num&eacute;ro un bancaire helv&eacute;tique. Ajust&eacute;e des variations saisonni&egrave;res, la production n'a diminu&eacute; que de 1,3 point pour atteindre 43,0 points.
<h2>Emploi &agrave; la peine</h2>
Le repli des carnets de commandes s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute; l&eacute;g&egrave;rement plus marqu&eacute; que celui de la production, la contraction s'inscrivant &agrave; 2,6 points &agrave; 40,5 points. L'&eacute;volution des stocks d'achat en juillet est nettement moins n&eacute;gative qu'un mois auparavant. En juin, cette sous-composante a atteint son niveau le plus bas depuis la grande crise financi&egrave;re de 2007-2008.
Malgr&eacute; une hausse de 6,7 points, l'&eacute;valuation actuelle des stocks reste bien en dessous de la moyenne &agrave; long terme. Le sous-indice de l'emploi demeure nettement en dessous de la barre des 50 points.
Dans les services, la sous-composante de l'activit&eacute; commerciale a fortement diminu&eacute;, observe UBS. Seulement 12% des sond&eacute;s ont rapport&eacute; une activit&eacute; commerciale plus soutenue que le mois pr&eacute;c&eacute;dent. Bien qu'une grande partie du tassement soit saisonnier, le sous-indicateur n'en chute pas moins de 5,5 points &agrave; 49,2 en termes d&eacute;saisonnalis&eacute;s.
UBS constate aussi un affaiblissement dans les nouvelles commandes avec une baisse de 6,6 points et surtout dans le carnet de commandes avec une d&eacute;gringolade de 11 points.
La composante de l'emploi diminue de pr&egrave;s de 5 points et se situe d&eacute;sormais nettement en dessous du seuil de croissance. &Eacute;tant donn&eacute; que la majorit&eacute; des emplois sont dans le secteur des services, une p&eacute;riode prolong&eacute;e avec une composante de l'emploi en zone de contraction repr&eacute;senterait un risque pour l'ensemble de l'&eacute;conomie.

L'économie suisse est à la peine

Interrompues vers 07h40 sur la ligne &agrave; grande vitesse Paris-Lyon, "les circulations reprennent tr&egrave;s progressivement sur la LGV Sud-Est car une seule voie est utilisable", a assur&eacute; la SNCF dans son dernier point de situation, &agrave; 17h00.
"Trois TGV sur 4 en moyenne devraient circuler" en fin de journ&eacute;e, selon la compagnie qui promet une "reprise normale des circulations demain", jeudi et en attendant, appelle les passagers concern&eacute;s par des annulations de train &agrave; reporter leur voyage. Sur la ligne classique, le trafic a repris &agrave; 14 heures mais reste "tr&egrave;s perturb&eacute; et ne permet pas la circulation de trains suppl&eacute;mentaires".
Selon la SNCF, une "mini-tornade" dans le nord de la Bourgogne a couch&eacute; de nombreux arbres sur les voies, rapides et classiques, touchant des alimentations &eacute;lectriques et impliquant d'importants travaux de remise en &eacute;tat. Avec quelque 80'000 voyageurs "impact&eacute;s". Dans la matin&eacute;e, la d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise de ramener en gare tous les trains en ligne, a indiqu&eacute; la compagnie publique.
<h2>Suisse pas &eacute;pargn&eacute;e</h2>
La Suisse n'est pas &eacute;pargn&eacute;e. Les TGV reliant Lausanne et Gen&egrave;ve &agrave; Paris sont supprim&eacute;s, ont indiqu&eacute; les CFF qui d&eacute;conseillent les voyages dans la capitale fran&ccedil;aise. Ceux entre Zurich et B&acirc;le et Paris sont d&eacute;vi&eacute;s et doivent compter avec des retards, a pr&eacute;cis&eacute; l'ex-r&eacute;gie f&eacute;d&eacute;rale &agrave; l'agence de presse Keystone-ATS.
Les CFF &eacute;changent ou remboursent les billets pour mercredi, pr&eacute;cise-t-elle. Les trains italiens de Trenitalia &eacute;taient &eacute;galement fortement perturb&eacute;s, l'un d'entre eux ayant enregistr&eacute; un retard de plus de 5h.
A l'origine des probl&egrave;mes, "un arbre est tomb&eacute; sur la ligne &agrave; grande vitesse, qui a &eacute;t&eacute; heurt&eacute; par un TGV lanc&eacute; &agrave; pleine vitesse", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP S&eacute;verine Lep&egrave;re, directrice g&eacute;n&eacute;rale adjointe Ile-de-France de SNCF R&eacute;seau.
"Il n'y a pas de bless&eacute;s &agrave; bord", a-t-elle ajout&eacute;. Le transfert vers un autre train des deux rames immobilis&eacute;es transportant 350 passagers chacune (Lyon-Rennes et Lyon-Nantes) a &eacute;t&eacute; men&eacute; dans l'apr&egrave;s-midi sous les applaudissements des passagers bloqu&eacute;s, selon des images fournies par la SNCF.
<h2>"Co&iuml;ncidences f&acirc;cheuses"</h2>
L'accident est survenu dans l'Yonne (entre Paris et Dijon), non loin du site du Vergigny o&ugrave; une tentative de sabotage avait &eacute;t&eacute; d&eacute;jou&eacute;e la semaine derni&egrave;re. Les sabotages concert&eacute;s men&eacute;s au m&ecirc;me moment sur trois autres axes ferroviaires majeurs avaient provoqu&eacute; une pagaille monstre le jour de la c&eacute;r&eacute;monie d'ouverture des JO, &agrave; une p&eacute;riode de grand d&eacute;part pour les cong&eacute;s d'&eacute;t&eacute;.
L'&eacute;pisode m&eacute;t&eacute;o de mercredi a paralys&eacute; le trafic LGV sur l'axe Paris/Dijon/Lyon et perturb&eacute; les liaisons ferroviaires au sud de Lyon. A Paris, comme &agrave; Lyon ou &agrave; Marseille, des passagers d&eacute;sorient&eacute;s tentaient de trouver des solutions de secours face aux retards et annulations.
Des orages tr&egrave;s violents ont balay&eacute; l'Yonne t&ocirc;t mercredi matin, avec des vents fr&ocirc;lant les 100 km/h. "D&eacute;cid&eacute;ment, ce sont des co&iuml;ncidences f&acirc;cheuses, mais c'est ainsi", a r&eacute;agi le ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute; aux Transports Patrice Vergriete lors d'une visite &agrave; la direction des routes d'Ile-de-France, en pointant dans la matin&eacute;e les "difficult&eacute;s d'acc&egrave;s" des agents sur les sites perturb&eacute;s.

Des TGV supprimés entre la Suisse et la France

De janvier &agrave; fin juin, le chiffre d'affaires s'est inscrit &agrave; 5,45 milliards de francs, un montant sup&eacute;rieur d'&agrave; peine 0,1% &agrave; celui affich&eacute; douze mois auparavant, a annonc&eacute; mercredi Swisscom. L'op&eacute;rateur contr&ocirc;l&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration a toutefois souffert de la vigueur du franc, ses revenus &agrave; taux de change constants ayant progress&eacute; de 0,8%.
En Suisse, les revenus ont continu&eacute; de fl&eacute;chir, soit de 1,4% &agrave; 3,99 milliards de francs. Et &agrave; l'image des mois pr&eacute;c&eacute;dents, ils ont poursuivi leur progression en Italie, le fournisseur de services internet &agrave; haut d&eacute;bit Fastweb les &eacute;toffant de 7,1% &agrave; 1,34 milliard d'euros.
C&ocirc;t&eacute; rentabilit&eacute;, l'image est moins flatteuse, l'op&eacute;rateur n'&eacute;tant visiblement pas parvenu &agrave; capitaliser sur un 1er trimestre en progression. L'exc&eacute;dent brut d'exploitation (Ebitda) semestriel s'est ainsi contract&eacute; de 1,0% &agrave; 2,28 milliards de francs. Le r&eacute;sultat op&eacute;rationnel avant int&eacute;r&ecirc;ts et imp&ocirc;ts a lui fl&eacute;chi de 2,4% &agrave; 1,09 milliard.
<h2>Rentabilit&eacute; inf&eacute;rieure aux attentes</h2>
La performance s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute;e inf&eacute;rieure aux anticipations des analystes, &agrave; tout le moins en mati&egrave;re de rentabilit&eacute;, les revenus d&eacute;passant eux les attentes. Sond&eacute;s par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne pr&eacute;vu un chiffre d'affaires de 5,42 milliards, un Ebitda de 2,27 milliards, un Ebit de 1,09 milliard et un b&eacute;n&eacute;fice net de 844 millions.
Evoquant la suite de l'exercice, Swisscom confirme ses objectifs. Le g&eacute;ant bleu vise un chiffre d'affaires d'environ 11,0 milliards. L'Ebitda devrait &ecirc;tre l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; celui de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente et se situer entre 4,5 et 4,6 milliards. Les investissements devraient s'&eacute;lever &agrave; environ 2,3 milliards. Si les objectifs sont atteints, l'ex-monopoleur entend continuer &agrave; verser un dividende inchang&eacute; de 22 francs par action au titre de 2024.
Swisscom indique en outre avoir re&ccedil;u le feu vert de la Commission f&eacute;d&eacute;rale de la concurrence (Comco) au rachat pr&eacute;vu de Vodafone Italia. Devis&eacute;e &agrave; 8 milliards d'euros, la transaction, qui doit encore recevoir le feu vert des r&eacute;gulateurs italiens de la concurrence et des t&eacute;l&eacute;coms, devrait &ecirc;tre finalis&eacute;e au premier trimestre 2025. La pr&eacute;sidence du Conseil des ministres italien a d&eacute;j&agrave; approuv&eacute; sans r&eacute;serve l'op&eacute;ration conform&eacute;ment &agrave; la loi Golden Power.
Pour m&eacute;moire, une fois pass&eacute; dans le giron du g&eacute;ant bleu, Vodafone Italia doit fusionner avec Fastweb. Le patron de Fastweb, Walter Renna, en assumera la direction g&eacute;n&eacute;rale. Les deux soci&eacute;t&eacute;s affichent des affaires compl&eacute;mentaires, Fastweb &eacute;tant principalement actif dans l'internet fixe, alors que la filiale du groupe britannique Vodafone apporte son r&eacute;seau mobile.

Premier semestre mitigé pour Swisscom

Le gendarme de la concurrence espagnol a annonc&eacute; mardi avoir inflig&eacute; une amende de 413 millions d'euros (396 millions de francs) &agrave; la plateforme de r&eacute;servations d'h&ocirc;tels Booking.com. Elle est accus&eacute;e "d'abus de position dominante" au d&eacute;triment du secteur h&ocirc;telier en Espagne.
Il s'agit de l'amende la plus importante jamais inflig&eacute;e par le Commission nationale des march&eacute;s et de la concurrence (CNMC), a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP une porte-parole de l'institution. Booking "a abus&eacute; de sa position dominante" en "imposant un certain nombre de conditions commerciales d&eacute;loyales aux h&ocirc;tels" espagnol, a justifi&eacute; dans un communiqu&eacute; le CNMC.
Ce faisant, la plateforme a emp&ecirc;ch&eacute; "la concurrence des autres agences de voyage en ligne" en tant qu'interm&eacute;diaires "pour la r&eacute;servation d'h&ocirc;tels dans le pays", ce qui constitue une infraction vis-&agrave;-vis du droit europ&eacute;en, a-t-elle ajout&eacute;. Cela a conduit l'organisation &agrave; infliger deux amendes de 206,6 millions d'euros chacune, l'une pour les conditions d&eacute;loyales impos&eacute;es aux h&ocirc;tels, et l'autre pour les restrictions sur les autres agences de voyages.
"La sanction totale s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 413,2 millions d'euros", souligne dans son communiqu&eacute; la CNMC, qui pr&eacute;cise avoir accompagn&eacute; cette amende d'un "certain nombre d'obligations" pour garantir que ces pratiques "ne se poursuivent" pas "&agrave; l'avenir".
La plateforme n&eacute;erlandaise de r&eacute;servations d'h&ocirc;tels avait elle-m&ecirc;me annonc&eacute; l'ouverture de cette enqu&ecirc;te en f&eacute;vrier, &agrave; deux semaines de l'entr&eacute;e en vigueur de la loi europ&eacute;enne sur les march&eacute;s num&eacute;riques (DMA). Elle avait alors indiqu&eacute; risquer une condamnation de 530 millions de dollars (489 millions d'euros).
Booking avait pr&eacute;cis&eacute; qu'elle ferait "appel de cette d&eacute;cision", si elle se confirmait, en remettant en question la l&eacute;gitimit&eacute; de la CNMC &agrave; infliger cette amende, au regard des r&egrave;gles de la DMA, qui s'appliquent au niveau europ&eacute;en. La loi sur les march&eacute;s num&eacute;riques "est le forum appropri&eacute; pour discuter et &eacute;valuer les principales pr&eacute;occupations soulev&eacute;es par la CNMC", avait d&eacute;clar&eacute; l'entreprise dans un communiqu&eacute;.
La DMA, entr&eacute;e en vigueur le 7 mars, cherche &agrave; accro&icirc;tre la concurrence par une s&eacute;rie de mesures auxquelles les entreprises num&eacute;riques doivent se conformer. Les plateformes qui rel&egrave;vent de la loi sont celles qui fournissent un service &agrave; plus de 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'UE et &agrave; plus de 10.000 utilisateurs professionnels actifs annuels &eacute;tablis dans l'Union.
Les entreprises num&eacute;riques dont le chiffre d'affaires annuel dans l'UE est d'au moins 7,5 milliards d'euros ou dont la valeur marchande est sup&eacute;rieure &agrave; 75 milliards d'euros sont &eacute;galement soumises &agrave; ces nouvelles restrictions.

Booking condamné à une amende de 400 millions en Espagne

La hausse des loyers en Suisse ne s'arr&ecirc;te pas. Une tendance accentu&eacute;e par l'activit&eacute; de construction stagnante et la croissance d&eacute;mographique. Mais &agrave; moyen terme, l'activit&eacute; dans le b&acirc;timent pourrait s'acc&eacute;l&eacute;rer, selon la soci&eacute;t&eacute; immobili&egrave;re W&uuml;est Partner.
Au deuxi&egrave;me trimestre, l'indice des loyers propos&eacute;s a augment&eacute; de 6,4% sur un an, rapporte mardi W&uuml;est Partners dans la mise &agrave; jour estivale de son Immo-Monitoring 2024. "Aucun renversement de situation n'est attendu &agrave; court terme", compte tenu de l'activit&eacute; de construction en berne et de la croissance d&eacute;mographique, ont averti les experts.
L'acc&egrave;s &agrave; la propri&eacute;t&eacute; est tout aussi compliqu&eacute;. Les prix des appartements en copropri&eacute;t&eacute;s ont avanc&eacute; de 3,5% et ceux des maisons de 2,5%. Les r&eacute;gions touristiques comme le Valais et les Grisons sont les plus repr&eacute;sentatives de cette hausse, tant pour des r&eacute;sidences principales que secondaires.
Concernant la construction, le nombre de nouvelles demandes de permis de construire pour les appartements a bondi de 22% au deuxi&egrave;me trimestre &agrave; un total de 34'150 unit&eacute;s.
Mais, "&eacute;tant donn&eacute; que de nombreux permis sont encore en attente, il reste &agrave; voir si l'augmentation du nombre de demandes entra&icirc;nera r&eacute;ellement une augmentation de l'activit&eacute; de construction", pr&eacute;viennent les auteurs. Aussi, il s'&eacute;coule plusieurs ann&eacute;es entre la demande de permis de construire et l'ach&egrave;vement d'un bien. A court terme, "la p&eacute;nurie de logements devrait continuer &agrave; influencer le march&eacute; des locataires suisse".