La destitution du président devant la cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle sud-coréenne examine la destitution du président Yoon Suk-yeol suite à sa tentative d'imposer la loi martiale. Elle a six mois pour statuer sur la validité de la procédure.

Le président déchu Yoon Suk-yeol avait sidéré la Corée du Sud au début décembre en déclarant la loi martiale par surprise et en envoyant l'armée au Parlement afin de le museler (archives). © KEYSTONE/AP

La cour constitutionnelle sud-coréenne a entamé lundi matin une première réunion sur la destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Il est sanctionné après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Elle a six mois pour se prononcer sur la validité de la procédure.

"La première réunion de délibérations a commencé à 10h00", 02h00 en Suisse, a indiqué un porte-parole de la cour. Les députés ont adopté samedi soir par 204 voix contre 85 une motion de destitution.

La dernière fois que ce cas de figure s'est présenté, la cour constitutionnelle a remis son jugement 92 jours après le vote des députés, entérinant en 2017 la destitution de l'ex-présidente Park Geun-hye, tombée pour corruption.

Si la cour en fait de même pour Yoon, une élection présidentielle devra être tenue dans les 60 jours. Le vainqueur entrerait dans ses fonctions le jour suivant, sans l'habituelle période de transition. L'intérim de la présidence est assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

ATS
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