Murith: "Être centriste est plus complexe qu'on ne le pense"

Entré au Conseil général de Fribourg en 2017, Simon Murith se verrait bien à l'exécutif.

Simon Murith préside le Conseil général de Fribourg jusqu'en avril. © RadioFr.

Pourquoi choisir les Jeunesses démocrates chrétiennes quand on a 18 ans? Cette question, Simon Murith a dû y répondre à de nombreuses reprises, lui qui est entré dans les JDC en 2009. 

"On nous dit que le Centre est un choix par défaut. Moi, j'ai été immédiatement convaincu de la nécessité d'une force politique autonome du centre qui ne se limite pas à un rôle d'arbitre. Mais un centre qui propose une ligne qui n'est pas guidée par une vision dogmatique ou idéologique. Il faut avoir le courage de ne pas être limité par un cadre de penser et je pense qu'être centriste est plus complexe qu'on ne le pense."

Le ton de l'avocat de formation est posé, son discours réfléchi. Rien d'étonnant: depuis près d'un an, il préside les séances du Conseil général de Fribourg. "La présidence demande beaucoup de préparation en amont des séances, sans compter le rôle de représentation qu’il faut assumer", explique celui qui est aussi président de l'association du Festival Les Georges et membre du Conseil de Fondation du Tremplin. 

Mais l’ambition de Simon Murith ne s’arrête pas là. Il ne le cache pas: il rêve de passer du législatif à l’exécutif lors des élections de 2026. Et ses priorités sont déjà claires: "Un projet qui me tient particulièrement à cœur et dont on parle peu, c'est le réaménagement du parc des Grands Places. Ça me peine de voir dans quel état il est aujourd’hui."

Entre ambition, engagement et projets pour Fribourg, Simon Murith partage sa vision dans le quatrième épisode du podcast politique "Des pas perdus". 

RadioFr. - Vincent Dousse
...