Le Morat-Fribourg demande plus de soutien au canton
L'organisation de la course doit se professionnaliser, sans en avoir les moyens. Les responsables demandent plus de soutien du canton.
"Insuffisant", déclare Frédéric Dumas, le président du Morat-Fribourg, lorsqu'on l'interroge sur le soutien du canton à la course. Avec plus de 16'000 participants, l'événement est victime de son succès. L'organisation a besoin de se professionnaliser davantage, mais n'a pas le budget pour le faire.
Des fonds de la Loterie Romande, Morat-Fribourg reçoit chaque année 4'000 francs. Pour un budget de 1,2 million, "c'est égal à zéro", déplore le président. C'est pourtant ce que prévoient les directives du canton: dans la répartition des fonds, Fribourg se concentre sur les sports de masse plutôt que sur les événements annuels. Une approche qui limite l'argent que peut recevoir le Morat-Fribourg.
Mais il faut tout de même noter que le canton soutient l'événement, pas seulement avec de l'argent, mais aussi au travers de nombreuses prestations, notamment avec la police ou la protection civile, souligne Romain Collaud, le conseiller d'État à la direction de la sécurité, de la justice et du sport.
"Le Morat-Fribourg est bien plus qu'une simple course", insiste le directeur de la course, Marc Mauron. "Cela va bien au-delà du sport, c'est un événement qui crée une identité, un patrimoine culturel du canton". Et sur ce point, Romain Collaud est d'accord. Des discussions sont donc en cours entre les deux parties pour mieux définir l'avenir de l'événement.