Accord sur les minerais: Kiev envoie une délégation aux USA

L'Ukraine enverra une délégation "cette semaine" à Washington pour discuter de l'accord sur les minerais auxquels les USA veulent obtenir l'accès préférentiel en échange de l'aide fournie au pays depuis le début de l'invasion russe, a indiqué lundi Kiev.

Selon le Kremlin, "énormement" de questions restent à résoudre pour conclure une trêve avec Kiev. "C'est lié à l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes (...) et aux projets d'une militarisation ultérieure" de l'Ukraine, a déclaré le porte-parole russe Dmitri Peskov. © KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV

L'équipe ukrainienne aura pour mission de "faire avancer les négociations" sur ce document "stratégique" et comprendra des représentants des "ministères de l'Economie, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances", a indiqué la vice-Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko sur X.

Le Kremlin a dit dans ce contexte qu'"énormement" de questions restent à résoudre pour conclure une trêve avec Kiev, au moment où les pourparlers initiés par Washington peinent à aboutir à des résultats concrets.

"C'est lié à l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes (...) et aux projets d'une militarisation ultérieure" de l'Ukraine, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Moscou doit "cesser les tactiques dilatoires"

Emmanuel Macron a jugé de son côté "urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires et accepte le cessez-le-feu sans condition" proposé par Donald Trump en Ukraine.

"Cela fait presque un mois que non seulement la Russie y oppose une fin de non-recevoir, mais qu'elle accroît les bombardements contre les civils avec encore des pertes tragiques il y a quelques jours en Ukraine", a déclaré le président français lors d'une visite au Caire.

Le Kremlin a démenti à cet égard avoir visé des "infrastructures" civiles lors d'une frappe de missile imputée par Kiev à la Russie qui a fait vendredi 20 morts, dont neuf enfants, selon les autorités ukrainiennes. "Il n'y a pas de frappes sur les installations sociales", a affirmé Dmitri Peskov.

ATS
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