Des fromages fribourgeois à Paris
Terroir Fribourg tient le stand des fromages suisses au Salon International de l'Agriculture. Entretien avec le directeur de l'association.
Pour l'occasion, près de 600 000 visiteurs sont attendus dans le salon de la capitale française. Comme chaque année, la présence nationale est incarnée à travers l'association fribourgeoise. Mais quelques nouveautés accompagnent cette nouvelle édition.
"On a pu créer un nouvel espace fondue moité-moitié", se réjouit Pierre-Alain Bapst, directeur de Terroir Fribourg. Le but est de présenter le Gruyère AOP ainsi que le vacherin fribourgeois, mais également d'autre spécialités fromagères suisses. "On met un accent particulier du côté du restaurant et de la dégustation avec cette fondue", poursuit-il.
Tendance à la hausse
De manière globale, on peut dire que les fromages suisses font un carton à l'évènement international. Un rayonnement dont il faut tirer parti. "On a une tendance haussière depuis un peu plus de dix ans", relève Pierre-Alain Bapst. "Donc la France reste un marché très solide pour l'exportation des fromages suisses."
La foire se veut destinée non-seulement aux consommateurs curieux, aux experts en la matière, mais aussi aux commerciaux. Autant de cibles que touche le stand de l'association fribourgeoise sur place.
Si les marques sont fortes et que les consommateurs les redemandent, c'est beaucoup plus facile de pouvoir vendre ensuite dans les magasins.
Si l'accent est mis sur la présentation de la fondue moitié-moitié, le Gruyère AOP reste le produit phare du stand, en dépit du Vacherin fribourgeois. "Le Gruyère AOP est très présent dans la grande distribution, tous les acteurs principaux l'ont dans les rayons. Mais d'autres spécialités sont également très bien représentées", estime le président de Terroir Fribourg.
L'association occupe une place importante dans le salon, notamment pour renforcer le travail des affineurs et des différentes entreprises qui veulent faire du commerce en France. "Pendant neuf jours, on va mettre l'accent sur ces produits fribourgeois pour faciliter ce travail", soutient Pierre-Alain Bapst. "Si les marques sont fortes et que les consommateurs les redemandent, c'est beaucoup plus facile de pouvoir vendre ensuite dans les magasins."