Julie Derron "extrêmement fière"

Julie Derron a répondu à de multiples questions après sa médaille d'argent inattendue dans le triathlon des JO de Paris. La Zurichoise a abordé de nombreux sujets, dont son rituel de petit déjeuner.

Julie Derron a vécu une journée parfaite à Paris © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Julie Derron montre fièrement sa médaille © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
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Julie Derron, c'est une journée parfaite pour vous, non?

"Oui, je crois avoir vraiment fait une course parfaite. Mais je n'ai pas encore tout à fait réalisé que j'avais une médaille d'argent. C'est incroyable, je suis extrêmement fière, nous avons travaillé tellement dur avec l'équipe."

Quand avez-vous pensé qu'une médaille était possible?

"Après environ deux tours de course, quand j'étais toujours dans le groupe de tête. Nous étions quatre, donc une qui serait bredouille. Je me suis dit que ce ne serait pas moi! Je me sentais bien après deux tours. Le plan était d'avoir un bon rythme et d'accélérer dans la deuxième moitié. Cela a marché, j'ai pu lâcher deux des autres athlètes."

Livrer la marchandise le jour J

Vous attendiez-vous à un tel résultat?

"Il y a trois ou quatre semaines, j'ai dit à Brett (NDLR: Sutton, son entraîneur) que j'avais le sentiment de pouvoir gagner une médaille. On a accepté ça sans plus y penser en nous concentrant sur la compétition. Je savais ce dont j'étais capable et que j'étais en forme. Mais être en forme est une chose, pouvoir livrer la marchandise le jour J en est une autre. Le fait d'y être parvenue me rend extrêmement fière."

Vous avez étudié l'alimentation. Est-ce que cela aide pour choisir le petit déjeuner si tôt dans la journée, puisque votre réveil a sonné à 04h00?

"On essaie évidemment beaucoup de choses. En tant qu'athlète, il faut trouver ce qui t'apporte le plus. Les études ne m'ont pas forcément aidée, mais c'était sans aucun doute une bonne manière de penser à d'autres choses."

Et qu'avez-vous donc mangé ce matin?

"Du riz et du miel. Comme athlète, on est habitué à ingurgiter du riz à 05h00!"

Le moment décisif

Avez-vous suivi les discussions concernant la qualité de l'eau?

"C'est quelque chose que l'on ne peut pas influencer. Il a juste fallu attendre pour qu'une décision soit prise. Le jour de la compétition, on n'y pense pas. Le courant était assez fort, c'était un vrai challenge."

La partie de natation vous a bien réussi?

"J'aurais pu sortir de l'eau quelques secondes plus vite, j'ai eu un petit trou à un moment et il a fallu investir beaucoup pour sortir en queue de premier groupe ou juste derrière. Je savais que c'était un instant décisif. Il fallait être assez proche pour pouvoir recoller avec le vélo. Cela a certainement été déterminant pour ma course."

Il y a eu plusieurs chutes en vélo. Avez-vous dû faire spécialement attention?

"Ce n'était pas simple, mais j'avais confiance en ma technique et je ne me suis pas fait de souci. Je savais aussi que plus c'est dur en vélo et mieux je suis ensuite à la course, parce que c'est quelque chose que nous avons forcé à l'entraînement."

ATS
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