La grève du SEJ aboutit à des concessions
Certaines revendications du Service de l'enfance ont été entendues. La grève est suspendue.
Après avoir utilisé les grands moyens en faisant une grève de trois jours du 20 au 22 novembre, le SEJ a été entendu. Du moins en partie: le Conseil d'État accepte certaines revendications du service de l'enfance et de la jeunesse. Il est d'accord pour "poursuivre ces efforts pour augmenter les ressources", mais ne donne ni échéance ni le nombre exact de créations de postes supplémentaires.
Le gouvernement reconnaît également pour la première fois une norme qui représente un nombre maximum de 50 enfants par intervenant, alors qu'aujourd'hui chaque employé gère 86 dossiers. Pour Donika Morina Gentil, intervenante au SEJ, c'est un soulagement. Elle raconte comment elle a vécu cette bataille.
Le personnel du SEJ a donc décidé de mettre fin à la grève tout en exigeant quatre rencontres par an avec le gouvernement pour vérifier qu'il tienne ses promesses.
Pour rappel, le service de l'enfance et de la jeunesse a réclamé la création de 33 postes supplémentaires. Mais un rapport de la direction de la santé et des affaires sociales, publié en 2022, fait état d'un besoin de 23 employés en plus dans ce secteur d'ici à 2027. Le syndicat des services publics propose de créer 5 postes supplémentaires chaque année entre 2025 et 2027.
