L'Abyss Festival revient pour sa 4e édition

La scène du bord du lac de Hauteville accueillera de nombreux artistes. Interview avec Jérôme Raemy, membre du comité d'organisation.

Indie rock, hardcore, death metal ou encore folk metal seont au programme de cette 4e édition du festival. (Archives) © Abyss Festival

Après deux ans de pandémie, l'Abyss Festival revient pour sa 4e édition du 23 au 25 juin. Le programme prévoit des têtes d'affiche internationales, des groupes en pleine ascension ou encore de nombreux talents de la scène suisse. Et pour Jérôme Raemy, membre du comité d'organisation du festival, c'est avant tout l'occasion de proposer un autre type de musique. "Jusqu’à il y a quelques années, il n'y avait pas réellement de festival rock-métal en Suisse romande. Défi relevé pour les organisateurs :

Heureusement pour tout le comité d'organisation, les premières éditions du festival se sont bien déroulées. "Les gens ont été de plus en plus nombreux à venir. Au départ, c'étaient souvent les mordus du coin mais peu à peu, un public venu d'autres cantons s'est intéressé à nous", explique encore Jérôme Raemy.

"Cette année, on a fait un carton"

Ce dernier précise aussi qu'au total, ce sont 2500 personnes par jour qui peuvent s'y rendre. "Cette année, on a fait un carton parce qu'on a vendu pratiquement la moitié de nos tickets depuis le début des ventes." C'est notamment en raison de la diversité des artistes au programme de l'Abyss Festival, à l'instar de Life of Agony, Destruction ou encore Dying Fetus.

La programmation prévoit également de nombreux artistes dont la cote monte en flèche ou encore différentes formations suisses et fribourgeoises. Indie rock, hardcore, death metal ou encore folk metal seront au rendez-vous.

Et puis, le festival propose aussi une soirée gratuite jeudi soir. Celle-ci se veut familiale et conviviale. Les détenteurs de tickets pourront également profiter de visiter le HR Giger Museum de Gruyères à un tarif préférentiel.

Et pour ce qui est de l'avenir, rien n'est encore sûr. "On pourra difficilement s'agrandir à cause de la place. Il faudrait se réorganiser et se déplacer", affirme Jérôme Reamy. "Mais ce serait dommage parce qu'on a un joli site qui fait le charme du festival."

RadioFr. - Léa Bucher / Adaptation web: Luca Poli
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