L'achat des Leopard est entaché de lacunes

L'achat et la vente des chars Leopard 1 n'ont pas fini de faire couler de l'encre. Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a publié mardi son audit sur la conformité des transactions. L'achat est entaché de lacunes formelles dès le début.

Les transactions entourant l'achat et la vente des Leopard 1 n'ont pas toujours été conformes (archives). © KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER

L'histoire commence en août 2015. Ruag s'intéresse à 100 chars Leopard 1 d'occasion de l'armée italienne et aux pièces de rechange. Un contrat de 4,5 millions d'euros a été signé. Mais sans l'autorisation de la direction du groupe, ni du conseil d'administration, critique le CDF.

Ces chars sont stockés en Italie dans les entrepôts de l'entreprise Goriziane. Celle-ci a racheté quatre chars, mais ne les a toujours pas payés. Les 96 autres unités se trouvent toujours en Italie.

La Confédération, propriétaire de Ruag, n'a été activement informée de ce stock de chars qu'en 2023 lorsque l'entreprise d'armement lui demande l'autorisation de vendre les 96 chars encore stockés en Italie. Le CDF revient aussi sur l'imbroglio entourant la vente des 25 chars à GLS puis à Rheinmetall.

ATS
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