Le terme "gratuit" restera dans les textes législatifs
La motion qui demandait de remplacer le terme "gratuit" par "financé par le contribuable" dans les textes législatifs a été retirée.

Les deux députés fribourgeois qui voulaient faire remplacer le terme "gratuit" dans les textes législatifs et les communications de l'Etat par "financé par le contribuable" ont retiré leur motion. Ils sont satisfaits de la réponse donnée par le Conseil d'Etat, qui jugeait toutefois le texte irrecevable.
Le retrait a été annoncé jeudi par la députée PLR Antoinette de Weck, qui avait déposé l'instrument avec son collègue de parti Sébastien Dorthe. "L'Etat n'offre rien, mais ne fait pas peser le coût d'une prestation sur son destinataire", a rappelé la présidente de groupe, pour qui il s'agissait de lancer un "cri d'alerte, surtout en période de restriction budgétaire".
Mais, dans le même temps, le gouvernement trouve important que les citoyens "soient conscients que lorsque l'Etat fournit gratuitement une prestation, ça ne signifie pas qu'elle ne coûte rien". Son financement est pris en charge par l'Etat et financé via les impôts par exemple, a-t-il précisé.
"Il est souhaitable que chacune et chacun en soit conscient, surtout en cette période de difficultés financières", a relevé encore le Conseil d'Etat. Dans ce but, ce dernier a donc promis vouloir "renforcer la sensibilisation aux charges de l'Etat dans sa pratique informationnelle".