L'EMS des Lilas paré pour faire face aux fortes chaleurs

"Le bâtiment a une architecture un peu particulière, difficile à gérer avec la canicule", prévient d'emblée Françoise Repond, infirmière-cheffe du home des Lilas à Domdidier. La faute à une verrière qui recouvre une grande partie du toit et qui amplifie encore la chaleur. "Depuis plusieurs années, nous brumisons le dessus du toit pour faire baisser la température."

Un climatiseur a été installé il y a quelques jours dans la salle à manger, il fonctionne depuis une semaine. Une installation qui permet aux résidents et résidentes de manger au frais. "La climatisation est coupée pendant les repas, car les résidents n'aiment pas les courants d'air", détaille l'infirmière-cheffe. 

Mais les fortes chaleurs de ces derniers jours ne bouleversent pas le quotidien de l'établissement. Il est habitué à mettre en place diverses mesures pour contrer les effets de la chaleur et assurer le bien-être de ses résidents : les fenêtres sont ouvertes la nuit et le matin puis fermées la journée, les stores baissés, des ventilateurs sont installés aux différents étages et dans les chambres.

Le programme des activités proposées s'adapte aussi à la météo. "Les résidents auraient dû aller manger une glace dans le Vully, finalement, ils pourront profiter d'un sorbet ici, au frais à l'intérieur", explique Françoise Repond. 

Une attention particulière en mise sur l'hydratation des résidents et résidentes. "Beaucoup n'ont pas soif, c'est un cheval de bataille quotidien de les faire boire en suffisance", explique encore l'infirmière-cheffe.

Et comment les résidents et résidentes vivent cette période de chaud? Magalie Rossier, le confesse volontiers, elle doit se forcer à boire davantage que d'habitude. "Je bois normalement très peu, mais c'est vrai qu'avec ces chaleurs, je dois boire plus."

Joséphine Progin apprécie le travail des collaborateurs de l'EMS: "Ils sont aux aguets pour nous et contrôlent qu'on boive assez, ils nous proposent souvent de l'eau ou d'autres boissons."

Jacques Overney relativise ses fortes chaleurs: " Il ne fait chaud que depuis quelques jours et cela ne devrait pas durer. Nous sommes des privilégiés, nous ne travaillons pas, nous sommes comme les Rois de France:  si on a soif, on pèse sur un bouton et on nous donne à boire. C'est l'antichambre du Paradis. Quand on sera au vrai Paradis, on aura déjà pris l'habitude, ça ira tout seul !"