Les crèches font face à la crise la tête haute
Malgré la crise liée au coronavirus, les crèches fribourgeoises n'enregistrent pas de baisse de fréquentation de leurs structures.

Les structures d’accueil n’ont pas constaté de baisse de fréquentation à cause de la pandémie, selon la Fédération des crèches et garderies fribourgeoises.
"A la fin de la première vague, à la fin du printemps et au début de l’été 2020, certaines structures ont eu un peu de mal à remplir leurs groupes, avec notamment les grands qui devaient partir à l’école", explique Marie Girard, secrétaire générale de la faîtière. La situation est ensuite rapidement revenue à la normale.
Au début de la crise, certaines crèches ont même dû faire face à une augmentation de la demande, car les parents ne pouvaient plus confier leurs enfants aux grands-parents qui faisaient partie de la population à risque.
Manque de places
Aujourd’hui, la demande est identique à celle avant le Covid: il manque toujours des places d’accueil. De nombreuses familles sont placées sur liste d’attente, alors même que chaque année, de nouvelles places d’accueil voient le jour.
"Ce sont les communes qui doivent définir les besoins sur leur territoire", indique encore Marie Girard, qui précise que les structures d’accueil subventionnées ne peuvent donc pas prendre les devants.
En ville de Fribourg, une enquête sur l’accueil extra-familial publié en mars 2021 indique qu’il manque actuellement 34 places d’accueil. Les quartiers du Jura, du Schönberg, de la Vignettaz et de Pérolles sont ceux où les besoins sont les plus importants.
Le 7 avril 2021, la crèche "Les Coquelicots", à proximité du Boulevard de Pérolles, annonçait pourtant la fin de son activité à la fin juin. Cette structure non-subventionnée par la Ville n’était plus rentable.