Les médecins disent leur ras-le-bol à Berne

Des dizaines de professionnels de la santé se sont rassemblés à Berne pour demander une amélioration des conditions de travail et une formation renforcée.

Des membres de cinq associations médicales protestent contre les goulets d'étranglement dans les soins médicaux, le vendredi 21 février 2025, sur la Place fédérale à Berne. Au cours d'une action, les obstacles de la profession ont été illustrés par une course d'obstacles. © KEYSTONE

Après la grève des techniciens en radiologie à Fribourg, médecins, pharmaciens vétérinaires, dentistes et chiropraticiens ont dit leur ras-le-bol vendredi sur la Place fédérale à Berne. Ils exigent de meilleures conditions de travail.

Cinq associations professionnelles se sont réunies à Berne dans le cadre d'une action visant à alerter le public et les politiques. Entre 50 et 100 personnes étaient attendues. "La bonne prise en charge médicale des personnes et des animaux en Suisse est menacée", indiquent-elles dans un communiqué.

Les organisations ont remis aux parlementaires qui président les commissions de la santé au Parlement un catalogue de huit recommandations. Elles y exigent des meilleures conditions de travail, une réduction des charges administratives et plus de places d'études.

"La Suisse a besoin urgemment de plus de personnel médical qualifié. Il faut donc investir dans la formation, tout en évitant que davantage de professionnels ne quittent la profession", indiquent les associations.

ATS
4 commentaires
Chollet Benjamin
23 février 2025 à 04:04
ahah la bonne blague 🤣🤣... c est quoi la prochaine ???🤨 .. le ras-le-bol des assureurs maladie..... 😂😂😂
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Carlo Hummel
22 février 2025 à 18:56
N.B. Quand je vois les grosses bagnoles garées sur le parking des médecins (celui qui est à gauche du HFR à Fribourg), j'ai de la peine à comprendre leurs revendications. Une augmentation voir explosion des primes de tous pour la luxure de quelques-uns?
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Carlo Hummel
22 février 2025 à 14:33
Une bonne nouvelle: je n'ai pas aperçu notre Gaëtan du SSP à Berne. Il s'est probablement déjà rendormi sur son coussin de paresse.
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Carlo Hummel
22 février 2025 à 14:23
Pendant des années ils ont été favorables au numérus clausus pour les études de médecine, parce que la pénurie a fait augmenter les gains des blouses blanches. Maintenant la réalité les rattrappe: les toubibs étrangers sont mieux formés, plus motivés et... En surplus ils sont heureux avec les salaires suisses.
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