Lutte: 100 bougies pour le club gruérien
À la tête de la Fête Romande ce week-end, on retrouve le club des lutteurs de la Gruyère, qui fête à cette occasion ses 100 ans. Rencontre.
100 ans, ça se fête! Et pour l'occasion, le club des lutteurs de la Gruyère organise la 139ème Fête Romande de lutte. Les meilleurs athlètes du canton s'affronteront dans la sciure dimanche, alors que samedi, ce sont les jeunes de la région qui lutteront. Parmi eux, Clément Tinguely et Simon Pharisa, tous deux issus du club de la Gruyère, tenteront d'aller jusqu'en passe finale de leur catégorie respective. Regards croisés entre cette nouvelle génération de lutteurs et deux présidents d'honneur du club, François Pasquier et Bernard Remy.
Un club, une famille
François Pasquier a commencé la lutte à l'âge de 13 ans. Près de 60 ans plus tard et des années de présidence derrière lui, il est toujours actif dans le club des lutteurs de la Gruyère. "Ce club, c'est ma famille", explique François Pasquier. Cette expression est reprise par les autres intervenants, comme Clément Tinguely, 11 ans : "On est presque tous les dimanches ensemble pour les fêtes de lutte".
"Le club de lutte de la Gruyère a une grande histoire, avec de très bons lutteurs au fil des générations", explique Bernard Remy, président d'honneur. Gabriel Yerly, Michel Rouiller, Nicolas Guillet, Rolf Wehren, Benjamin Gapany, etc, tant de noms qui rendent fiers les différentes générations de lutteurs gruériens. Mais qu'est-ce que le club des lutteurs de la Gruyère a de plus que les autres? À cette question, la jeune génération est unanime. "On est très soudés entre nous", relève Simon Pharisa. "On est très bruyants au bord des ronds de sciure. On s'encourage beaucoup", ajoute Clément Tinguely.
La relève s'annonce relevée
"Pour les 100 prochaines années, je souhaite qu'on ait toujours de bons lutteurs", sourit Bernard Remy. La relève, c'est notamment Clément Tinguely et Simon Pharisa. Tous deux ont remporté la Fête Romande des jeunes dans leur catégorie respective. C'était à Aigle en juin dernier. "C'était cool parce qu'il y avait tous les copains pour fêter avec moi", se souvient Simon. "Mon cousin et un copain m'ont porté, comme le veut la tradition. C'était vraiment fort, car je ne m'attendais pas forcément à gagner cette fête".