Perquisition et arrestations en Corée du Sud

Une unité spéciale d'enquête de la police sud-coréenne a perquisitionné mercredi le bureau présidentiel, une semaine après la tentative manquée du président Yoon Suk-yeol d'imposer la loi martiale dans le pays. Il lui est interdit de quitter le pays depuis dimanche.

Le bureau du président sud-coréen à Séoul a été perquisitionné (archives). © KEYSTONE/AP

"L'équipe spéciale d'enquête a mené une perquisition au bureau présidentiel, à l'agence de la police nationale, à l'agence de la police métropolitaine de Séoul et au service de sécurité de l'Assemblée nationale", a déclaré cette unité dans un message envoyé à l'AFP.

Le commissaire général de l'agence de la police nationale Cho Ji-ho ainsi que Kim Bong-sik, chef de la Seoul Metropolitan Police Agency, ont quant à eux été interpellés, a indiqué l'agence de presse Yonhap. Ils peuvent être interrogés pendant 48 heures avant d'être formellement arrêtés.

L'ex-ministre de la défense sud-coréen Kim Yong-hyun, en poste pendant l'éphémère loi martiale d'il y a une semaine en Corée du Sud et qui a été arrêté, a essayé de se suicider en détention, a encore affirmé l'agence Yonhap.

ATS
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