Podcast: la souffrance en chemin

Ampoules aux pieds et douleurs au genou sont inévitables sur le Chemin de Compostelle. Il est important d'être à l'écoute de son corps.

Karin Baumgartner a renoncé plusieurs fois au plaisir d'une bonne douche chaude pour détendre ses muscles. Dans la forêt, il n'y a pas de salle de bain. © RadioFr.

Un kilomètre à pied ça use, ça use. Vous connaissez la célèbre rengaine. Maintenant imaginez parcourir deux mille kilomètres tout ça à la force de vos jambes. Il faut être fou! C’est pourtant la distance qui sépare Fribourg de St-Jacques de Compostelle au nord de l'Espagne. Notre journaliste Karin Baumgartner s’est lancé dans ce célèbre pèlerinage et elle a décidé de vous le partager dans son podcast «En Chemin». Aujourd’hui dans son 4ème et dernier épisode, elle aborde la question de la souffrance physique. 

Car marcher longtemps, avec un sac de plusieurs kilos sur le dos, cela peut faire bobo. Il y a bien sûr les indispensables pansements anti-frottements Compeed à prendre dans votre pharmacie pour soigner vos pieds. Mais également une aiguille et du fil à peau pour faire un drain en cas de cloque. 

Marcher a aussi des vertus thérapeutiques. Certains parlent même de la caminothérapie. Une réalité confirmée par Olivier Cajeux, membre des Amis du Chemin de St Jacques Suisse, lui-même parti de Fribourg pour aller jusqu’en Galice: "Le chemin soigne, parce qu'on retrouve son corps. Au bout de quelques jours, on se rend compte qu'on a un corps sur lequel on peut compter, qui bouge dans la bonne direction. Avec la capacité de porter son sac. Dans la vie de tous les jours, on ne prête pas assez attention à cette réalité corporelle". 

RadioFr. - Karin Baumgartner
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