Nettoyage de printemps: les gestes qui polluent nos rivières
Le canton rappelle les consignes pour entretenir son extérieur sans polluer les rivières.

Après la mort de 132 truites à Plaffeien le 21 mars causée par la pollution d'un cours d'eau, c’est le ruisseau du Roule à Marly qui, deux semaines plus tard, était contaminé et tuait 8 truitelles.
Bien que l’origine des pollutions n’ait pas été trouvée, le canton profite de la période des nettoyages de printemps pour rappeler l'importance d’entretenir son extérieur tout en préservant nos rivières et l’écosystème aquatique. Régulièrement, des produits inappropriés ou des pratiques interdites polluent les cours d'eau du canton.
Voici un rappel des polluants très toxiques pour la faune et la flore aquatiques:
- L'eau de Javel (utilisée à tort pour nettoyer les toits ou les terrasses)
- Les produits de nettoyage utilisés par exemple pour laver sa voiture ou son vélo
- Les produits phytosanitaires, principalement les insecticides
- La peinture (attention à ne pas jeter l'eau dans une grille après avoir lavé ses pinceaux)
- Le ciment, employé pour les petits ou grands travaux
Le service de l'environnement insiste sur le fait qu'il ne faut jamais jeter de déchets ni de liquides dans les grilles ou les caniveaux, car ces installations sont souvent directement reliées à des cours d’eau ou à des lacs. De plus, une mauvaise conception ou une exploitation inadaptée des piscines privées peut entraîner de graves pollutions des cours d'eau ou perturber le fonctionnement des stations d'épuration.
Au-delà de ces conseils, l’État met également en avant d'autres gestes simples et bénéfiques pour la nature. Il rappelle par ailleurs que les auteurs de pollutions sont systématiquement dénoncés aux autorités pénales compétentes. Les sanctions encourues varient, allant d'une amende de 180 jours-amende à une peine privative de liberté pouvant aller jusqu'à trois ans.