Les habitants de Brienz (GR) peuvent rentrer chez eux

L'interdiction d'accès au village, épargné de justesse par un éboulement, est désormais réduite à une zone menacée au nord des habitations.

Les habitants de Brienz (GR) peuvent retourner chez eux. Une nouvelle évacuation n'est pas exclue si le danger d'éboulement devait à nouveau s'aggraver (archives). © KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Une nouvelle évacuation n'est toutefois pas exclue si la situation devait à nouveau s'aggraver, ont indiqué lundi les autorités de la commune d'Albula, dont Brienz fait partie.

La vie peut reprendre son cours 52 jours après l'évacuation du village et 18 jours après le gros éboulement qui a épargné de justesse le village. L'interdiction d'accès a été levée. Les habitants pourront donc déjà passer la nuit de lundi à mardi dans leurs habitations. L'accès aux tiers et aux journalistes sera autorisé dès mardi.

Zones interdites signalées

Un secteur au nord du village reste toutefois interdit d'accès. Des chemins pédestres sont toujours fermés en raison du danger de chutes de pierres, précisent les autorités communales. Les zones interdites sont signalées. Toute personne qui entre dans ces secteurs risque une amende pouvant aller jusqu'à 5000 francs. L'interdiction de survol de la région est levée.

Le village sera à nouveau accessible dès mardi par la route venant de Surava/Alvaneu. La route communale menant de Vazerol à Brienz n'est ouverte que pour les habitants, les propriétaires de résidences secondaires et pour les livraisons. La ligne des cars postaux entre Lenzerheide et Davos circule pour le moment via Tiefencastel.

"Phase jaune"

Les autorités ont remis la zone en "phase jaune". Il n'y a plus de danger pour les habitants à rester dans le village. En cas de menace, une nouvelle évacuation n'est toutefois pas exclue, soulignent les autorités communales.

Le danger pourrait venir d'une zone appelée "Plateau" qui se situe assez loin au-dessus du village. Entre deux et quatre millions de mètres cubes de roches "fragiles" pourraient s'ébouler. La zone est sous surveillance. Un éventuel gros éboulement pourrait être détecté plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant qu'il se produise, ce qui laissera suffisamment de temps pour évacuer les habitants.

ATS
...