Trump livre des bombes de 907 kg à Israël
Le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu'un "grand nombre de choses" commandées par Israël aux Etats-Unis étaient maintenant livrées. Des informations de presse ont rapporté que son gouvernement avait débloqué une livraison de bombes de 907 kg.
"Un grand nombre de choses qui avaient été commandées et payées par Israël, mais qui n'avaient pas été envoyées par Biden, sont maintenant en route", a écrit M. Trump sur son réseau social Truth Social.
L'ancien gouvernement américain avait suspendu l'année dernière les livraisons à Israël de 1800 bombes de 2000 livres (907 kg), alors que l'armée israélienne envisageait une offensive à grande échelle sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Plus de un million de Palestiniens déplacés par les combats y avaient trouvé refuge. Le président américain de l'époque Joe Biden avait averti que l'utilisation de ce type de bombe dans de telles zones causerait une "grande tragédie humaine".
"Meilleur ami" d'Israël
Quelques jours avant le départ de M. Biden de la Maison-Blanche, Israël et le Hamas ont conclu une trêve visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Le cessez-le-feu tient toujours. Israël et le Hamas ont échangé un deuxième groupe d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens samedi.
Le message de M. Trump ne spécifie pas les armes qui ont été débloquées. Dans un article publié sur Axios, le journaliste israélien spécialisé en sécurité nationale Barak Ravid a écrit que M. Trump avait ordonné au ministère de la défense de lever le blocage sur les bombes de 2000 livres.
Ce type de grande bombe larguée par avion, à la fois précise et dotée d'une grande puissance destructrice, est généralement utilisé pour causer des dommages étendus à des cibles telles que des installations militaires, des centres de commandement et des infrastructures.
Au cours de son premier mandat présidentiel (2017-2021), Donald Trump s'est souvent vanté qu'Israël "n'avait jamais eu de meilleur ami à la Maison-Blanche" que lui, un sentiment souvent répété par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.