Un Fribourgeois décède lors d'une partie de chasse

Ce vendredi, un chasseur a été tué après le tir de l'un des membres du groupe à Oulens-sous-Echallens. Une enquête a été ouverte.

L'image a été prise à Combartseline sur la commune de Nendaz en Valais (image d'illustration) © KEYSTONE/Andree-Noelle Pot - Image témoin

Vendredi, vers 14h, un groupe de chasseurs s'est réuni dans la commune du Gros-de-Vaud pour abattre une horde de sangliers signalée par le garde-chasse. Les sangliers ont été localisés dans une zone difficile d'accès, recouverte de ronces. Face à l'inaccessibilité du périmètre, les chasseurs ont tenté de déloger les animaux en utilisant des chiens, mais sans succès. Ils ont alors ouvert le feu pour essayer de les faire bouger.

C'est l'un de ces tirs qui a mortellement atteint un chasseur posté en attente. La victime, un Suisse de 64 ans originaire du canton de Fribourg, est décédée sur le coup. À leur arrivée, les secours n'ont pu que constater son décès. L'intervention a mobilisé une ambulance, un médecin, deux patrouilles de police ainsi que des inspecteurs de la police de sûreté.

Les deux chasseurs à l'origine du tir, âgés de 67 et 80 ans et vivant dans la région, ont été entendus par les autorités. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

La police vaudoise précise que les tirs ne doivent être effectués que lorsqu'un chasseur a clairement identifié l'animal visé et qu'il est certain que le tir ne présente aucun danger pour autrui, ni directement ni par ricochet. Elle rappelle également que la loi interdit tout tir visant à déloger du gibier.

Frapp - Camille Berset
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