Un Fribourgeois nous raconte son enfer du Nord
Julien Bossens est entraineur national à Swiss Cycling. Dimanche, il a vécu son premier Paris-Roubaix avec les juniors.

Dimanche, trois heures avant les stars planétaires du cyclisme, ce sont les champions de demain qui se sont frottés aux pavés du Nord de la France, avec la course des juniors et celle des espoirs.
Une ambiance folle
Le Fribourgeois Julien Bossens n'était pas sur un vélo, mais installé dans une voiture pour suivre ses protégés. L'expérience ne reste pas moins mémorable pour le jeune entraineur.
"L'ambiance est folle! On ne s'en pas compte à la télé. Sur place, les supporters étaient complètement dingues! Il faut le vivre une fois! raconte Julien Bossens, revenu de la partie septentrionale du royaume d'Hadès. Il y a ces pavés, il y a vraiment quelque chose de brute dans cette France du Nord, c'est mythique!"
Des problèmes techniques qui ne pardonnent pas
Et au-delà du cadre, comment s'est passé la course? "Nous avions deux coureurs bien placés jusqu'au Carrefour de l'Arbre, raconte Julien Bossens. L'un d'entre eux a crevé à cet endroit. Nous avons mis du temps pour venir l'aider, nous étions dans les bouchons! Un autre de nos coureurs a chuté quelques kilomètres plus loin. Comme chez les pros, les chutes et les problèmes techniques coûtent chers. Sans ça, nous aurions pu viser un top dix. C'est vraiment l'enfer du Nord!"
Revenir plus fort
Le Gruérien Noa Gremaud a lui lâché plus tôt dans la course. Après un peu plus de 110 kilomètres de course et 18 secteurs pavés, il termine 101ᵉ à 12 minutes du vainqueur, le Néerlandais Michiel Mouris.
Le meilleur Suisse, Jonathan Rinner, a pris la 51ᵉ place. Chez les espoirs, le Gruérien Ilian Barhoumi a signé une très belle dixième place.
"Le niveau international est très haut. On a du travail, mais j'espère bien qu'on va revenir meilleur l'année prochaine", conclut Julien Bossens.