Une classe du CO de Jolimont vit sans natel pendant 24h

Sous l'impulsion de leur enseignante, des élèves fribourgeois ont été mis au défi de se passer de leur smartphone pendant 24h. Réactions.

Difficile de se passer de natel, même pendant peu de temps, de l'aveu des élèves (photo d'illustration). © Pixabay

"Scarlett et Novak", l'histoire d'un adolescent qui utilise constamment son smartphone a inspiré Mathilde Vonlanthen, enseignante au CO de Jolimont. Cette professeure de français a mis sa classe au défi de se passer de téléphone pendant 24h. Elle aussi a joué le jeu. "Moi-même étant accro au téléphone, je voulais faire cette expérience ensemble", explique-t-elle.

Tour à tour, les adolescents ont mis leur téléphone dans une boîte. Pour Marissa, ce n'était pas un moment facile, mais la jeune fille de 14 ans était curieuse. "J'ai jamais lâché mon téléphone, je suis addict", admet-elle. "Je voulais voir à quoi ça ressemblait de vivre sans." Pour Asma aussi, cela ressemble à une épreuve. "Je fais tout sur mon téléphone, alors au début j'étais pas trop pour."

L'heure de faire le bilan

Un jour plus tard, comment les élèves ont-ils vécu le défi? A priori plutôt bien, même si certains ont trouvé que c'était difficile. "J'ai réussi à m'endormir beaucoup plus vite", remarque par exemple Noaroze. D'autres ont profité pour faire "autre chose" que scroller sur les réseaux sociaux. "J'ai plus aidé ma mère à la maison", confie une camarade.

Au moment de rendre les smartphones, Mathilde Vonlanthen s'attendait à une plus grande impatience de ses élèves. "Leur réaction au moment de prendre les téléphones a été bien plus forte!" Conclusion: vivre sans téléphone pendant 24 heures, c'est possible pour un ado fribourgeois. Il ne faut toutefois pas que cette séparation dure trop longtemps.

Ecouter le reportage complet:

RadioFr. / Frapp - François-Pierre Noël / ar
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