Madeline Coquoz vit son rêve olympique autrement
La plongeuse fribourgeoise ne concourt plus, mais elle est présente à Paris en tant que responsable des bénévoles pour sa discipline.
Vivre son rêve olympique, mais pas en tant qu’athlète, c’est l’histoire de Madeline Coquoz. La plongeuse de Pont-la-Ville a raté sa qualification pour les JO de Paris au mois de février lors des Mondiaux de Doha. La jeune femme revient sur ce souvenir douloureux: "J'étais très proche de la qualification au plongeon 3 mètres. Ça a été dur à accepter, il a fallu gérer la frustration et la tristesse. Même si je savais que j'avais cette autre opportunité. J'avais repéré cette offre d'emploi en automne 2023".
Elle a surmonté son énorme déception et a décidé de travailler en tant que coordinatrice workforce. Ce qui signifie qu'elle est responsable de 85 bénévoles pour les épreuves de plongeon dans le cadre de ces Jeux Olympiques: "Mon rôle durant les compétitions, c'est de coordonner et coacher les membres du staff. Savoir qui vient quand et qui fait quoi." La Gruérienne de 25 ans vit dans la capitale française depuis cinq mois. Elle travaille tous les jours au centre aquatique de St-Denis à côté du stade de France.
Elle a rangé le maillot de bain
Quand on lui demande s'il y aura un pincement au cœur au moment de voir ses anciennes concurrentes s'élancer, voici ce qu'elle répond: " La première fois que je suis arrivée au bord du bassin ici à Paris, ça m'a chamboulée. Et depuis, j'ai pleuré plusieurs fois". Après 15 ans de compétition au plus haut niveau, Madeline Coquoz a décidé de stopper sa carrière de plongeuse: "J'ai complètement rangé le maillot de bain. Je dirai même que j'ai un aimant qui me repousse de la piscine. Je ne m'imagine pas faire un simple plongeon. Quelque chose s'est brisé en moi. Malgré cette amertume, je me vois toujours faire partie de ce monde du plongeon, mais autrement." Peut-être en tant qu'entraîneuse, glisse-t-elle.
Gonflée à bloc de son expérience olympique, Madeline Coquoz reviendra à la fin de l'été en Suisse pour commencer un Master en management du sport à Lausanne.
