"Connecté" avec Yann Lambiel

Humoriste, imitateur, chanteur, musicien et danseur… l'artiste suisse, qui occupe la scène depuis 25 ans, ne cesse de se réinventer.

Habitué des scènes et des théâtres, Yann Lambiel fait une proposition innovante avec son nouveau spectacle. © KEYSTONE

RadioFr: À l'approche de la première de "Connecté", comment te sens-tu ?

Yann Lambiel: Il y a toujours cette période où on attend le public, où on est prêt, et où on a besoin d'être validé par le public. Je me réjouis vraiment d'entendre les réactions et de donner, de "lâcher" ce spectacle. J'ai fait de mon mieux, et maintenant c'est au public de décider s'il adhère ou pas.

Ton onzième spectacle sera disponible dès le 25 janvier à Morges, Neuchâtel, Sion et Vevey. La grande nouveauté de ce spectacle, c'est qu'on oublie la scène standard d'un théâtre. On parle donc d'un spectacle ultra-immersif.

Je voulais surtout faire vivre quelque chose, même physiquement, au spectateur. C'est un cube, avec des chaises qui tournent pour pouvoir me suivre tout au long des écrans LED qui sont à 360 degrés. Ce qui est génial dans ce cube, c'est la proximité. Les gens sont tous au "premier rang". Le pitch? J'ai reçu une puce qui numérise ce que j'ai dans la tête et qui le montre au public sur les écrans. On y retrouve mes émotions, mes souvenirs, mes fantasmes. Dans ce spectacle, je me raconte plus que jamais et je me moque davantage de moi-même que des autres, pour changer.

Après 25 ans de carrière, tu as fait énormément de rencontres. Ton crush parmi tous les humoristes de Suisse que tu as pu rencontrer ou côtoyer dans ta carrière ?

J'ai plein de crushs dans les humoristes suisses. Je suis très fan de Gorgoni, de Nathanaël Rochat, de Blaise Bersinger, de Marc Donnet-Monay. J'aime bien cet univers un peu fou, un peu absurde. Ce sont tous des copains avec qui je travaille régulièrement.

130 voix à ton actif. Ton crush parmi toutes ces voix ?

Pendant des années, j'ai été très lié à Brélaz. Au début de ma carrière, c'était Couchepin, Dreifuss, Frey et Ferla, les quatre premières voix que j'avais fait à "La soupe est pleine". Après, il y a eu la période Ogi, la période Constantin… et toutes les autres voix qui gravitent là, autour. Si on me demande les tubes, on me demande Brélaz et Constantin.

Souvenirs d'enfance et musique touchante… Découvrez une facette plus intime de l'humoriste en écoutant son interview en entier.

RadioFr. - Virginie Pellet / Adaptation web: Amélie Bourquin
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