40 ans de l'affaire Grégory: l'ADN, reine des preuves?

L'analyse des traces génétiques a énormément progressé depuis les années 80. Au point de permettre la résolution de l'affaire... ou pas.

L'affaire Grégory aurait peut-être avancé plus rapidement avec les méthodes scientifiques d'aujourd'hui. © KEYSTONE

Grégory Villemin est mort il y a tout juste 40 ans, victime d’un meurtre à ce jour non élucidé. Tout commence le 16 octobre 1984 avec la découverte du corps de l’enfant dans les eaux de la Vologne. Le petit garçon, mort noyé, est retrouvé pieds et poings liés, le bonnet rabattu sur son visage. Sa mère, Christine, a signalé sa disparition à peine quelques heures plus tôt.

Qui a pu commettre un tel crime, comment et pourquoi. Après la tempête judiciaire et médiatique qu’ils ont traversée, les parents de Grégory ont reconstruit leur vie, loin des Vosges, eu trois autres enfants et sont aujourd’hui grands-parents.

Mais ils sont toujours en quête de vérité. Leurs espoirs, ils les mettent notamment dans les progrès scientifiques accomplis depuis les 40 dernières années. Et qui pourraient peut-être permettre d’identifier enfin le ou les auteurs du meurtre de leur fils aîné. Des cordelettes qui ont servi à entraver l’enfant, des lettres du corbeau qui a harcelé les Villemin pendant des années, des vêtements que portait Grégory, ce funeste jour d’octobre, on peut peut-être encore tirer de précieuses informations…Pourquoi pas grâce à l’ADN que l’on est capable aujourd’hui d’analyser de manière très poussée.

Alors l’ADN reine des preuves? Voyons ce qu’en pense Serge Buehlmann, chef du commissariat d’identité judiciaire de la police fribourgeoise, dans le deuxième épisode de notre podcast sur les 40 ans de l’affaire Grégory.

RadioFr. - Sarah Camporini
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