Billie: "L'art, c'est tellement précieux"

Radio Fribourg: Salut Billie! On te retrouve aujourd'hui en festival après la sortie de ce premier EP "J'avance". Quel effet ça te fait de défendre cet EP comme ça sur scène, en festival, et en Suisse aussi?

Billie: C'est assez incroyable de passer du studio à la scène et à être devant des gens qui parfois même connaissent un peu les paroles, c'est un peu absurde. C'est vrai que depuis le début, je n'en reviens jamais trop. Mais donc je suis trop contente et d'être en Suisse, c'est incroyable.

C'est ta première fois en Suisse ou pas?  

On avait joué en première partie de Clara Luciani à Genève. C'est complètement ma première à moi, ici, à Fribourg.

Au niveau de ces deux cultures - anglaise et française - est-ce qu'il y en a une qui prend le dessus sur toi, que ce soit dans la musique ou même dans ton quotidien?

Je dirais que non, ça dépend quand même des moods. Quand je vivais à Londres, forcément, il y avait un truc où j'étais hyper imprégnée de la culture anglaise, dans un peu tout ce qu'elle raconte. Je suis inspirée des deux. Il n'y en a pas une qui prend vraiment le dessus. Évidemment, j'ai plus l'habitude française, parce que je suis française. Mais en termes d'inspiration, du coup, ça se rééquilibre bien.

Est-ce qu'il y a des artistes qui t'ont inspirée au début de ta carrière?

J'écoutais autant les Talking Heads qu'Ella Fitzgerald, ou Sexion d'Assaut, je crois. J'ai juste beaucoup écouté de musique depuis que je suis toute petite. Et à un moment, plus tu grandis, plus tu prends des virages et des directions qui t'inspirent plus. Mais j'ai toujours écouté plein de trucs différents. Et je trouve que c'est ça qui nourrit et qui fait que l'art, c'est trop bien et tellement précieux.

Comment es-tu arrivée à faire la première partie de Clara Luciani?

C'est Clara Luciani qui a eu la gentillesse de me proposer de faire ses premières parties. Elle est super, je l'adore. Vraiment, je l'aime beaucoup. Et c'est une chance de l'avoir un peu autour. Elle est trop gentille avec moi. Vraiment, je l'aime beaucoup. 

Maintenant, tu vas avancer comment? La suite, c'est quoi? 

La suite, c'est là, il y a plein de festivals. Et ensuite, il y a d'autres choses que je ne peux pas encore dévoiler.

Ton papa est Matthieu Chedid, alias M. Est-ce que ça aide ou est-ce que ça dessert quand on se lance dans la musique?

Tout dépend du rapport humain que tu as avec tes parents. Si ça se passe mal avec tes parents, ça se passe mal. Et si ça se passe bien, ça se passe bien. Et nous, on a de la chance, on a une famille assez bienveillante qui s'aime beaucoup et qui se porte vers le haut. Donc pour ça, j'ai de la chance et donc ça se passe bien.