L'ascension d'Estelle Zermatten en politique

Estelle Zermatten, tout s’est rapidement enchaîné pour vous à partir de votre entrée en 2020 au Conseil général de Bulle…

Ça a été très rapide. J’ai commencé la politique au PLR de Bulle en 2016. Et depuis 2020, tout s’est bien enchaîné. Si on m’avait dit ça au début, je n’y aurais pas cru. Pour la petite histoire, on avait demandé à ma maman si elle voulait être candidate, elle ne voulait pas alors, elle a donné mon nom.

Vous reprenez le dicastère urbanisme, infrastructures et bâtiments communaux au Conseil communal de Bulle. Il y a du travail?

C’est un grand dicastère pour une ville qui est amenée à se développer, avec des enjeux majeurs. J'ai pris connaissance de la plupart des dossiers, mais pas tous. J'y travaille.

Bulle

Estelle Zermatten reprend le dicastère d'Eric Gobet

Comme son prédécesseur démissionnaire, la libérale-radicale sera à la tête de l'urbanisme, des infrastructures et des bâtiments communaux.

Vous étiez la première des viennent-ensuite aux élections communales de 2021. Vous auriez pu refuser ce mandat...

J'aurais pu refuser, oui. Mais quand j’ai fait ma campagne, je visais clairement l’élection. Donc j’ai réfléchi un peu, il y avait aussi des aspects organisationnels à prendre en compte, car tout a changé du jour au lendemain (ndlr, suite à la démission d'Eric Gobet du Conseil communal). La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est mon travail d'infirmière à l'HFR. Mon employeur a heureusement rapidement accepté de diminuer mon pourcentage. Je travaillerai à 60% à partir de novembre. A 100%, ce n’était pas possible de concilier les deux.

Une candidature aux élections fédérales l’année prochaine, ça vous tente?

Non, c’est trop tôt! Je vais d’abord prendre mes fonctions. Dans la vie, il ne faut pas aller trop vite non plus.