Les cloches de la discorde à Mézières

Le week-end dernier, un agriculteur glânois a dû retirer les cloches de ses vaches après la plainte de voisins, vivant à côté du pâturage.

La modernité de Facebook a pu préserver le patrimoine centenaire des cloches. © La Télé

Jérémie est ravi d’entendre à nouveau les cloches de ses douze génisses, un son qu’il redoutait de ne plus jamais entendre. Ce week-end, après avoir ramené ses vaches sur le domaine, l’agriculteur de Mézières a été confronté à des plaintes de voisins qui trouvaient le bruit des sonnailles trop perturbant pour leur sommeil. Pour apaiser les tensions, il a décidé de retirer les cloches.

Des encouragements plus forts que les plaintes

Mais ce silence imposé a laissé Jérémie avec une impression de « vide » qu'il ne pouvait ignorer. Il a alors décidé de partager son expérience sur les réseaux sociaux, publiant un message sur Facebook dans lequel il explique la tradition des cloches, leur utilité et l’importance qu’elles ont pour lui et pour l’histoire locale. À sa grande surprise, la publication rencontre un immense succès. Les commentaires expriment une incompréhension face à la demande de retirer ces symboles traditionnels de l’agriculture régionale. Les internautes soulignent combien ces cloches font partie intégrante de leur patrimoine culturel et l’affection qu’ils ont pour ce son typique des paysages ruraux.

Cette vague de soutien rassure le jeune agriculteur qui se décide à remettre les cloches à ses génisses. Depuis leur retour ce mardi matin, Jérémie n’a reçu aucune nouvelle plainte.

Regardez notre reportage:

La Télé - Océane Page / Hugo Savary
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