Nakamura, Gaga, Dion: la cérémonie des JO se précise
Jour-J pour la cérémonie d'ouverture sur la Seine (début à 19h30). Un show conçu dans le plus grand secret, mais les fuites abondent.
Paris 2024 entretient le mystère. Mais plusieurs artistes font parler d'elles: Aya Nakamura, Lady Gaga et Céline Dion sont citées, tout comme le répertoire d'Edith Piaf et Charles Aznavour.
Pour ce show de 3h45 le long de six kilomètres de la Seine - première mondiale hors d'un stade - le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly a toujours dit qu'il voulait valoriser le patrimoine français.
Le spectacle devrait donc s'appuyer sur les décors offerts par la Ville Lumière, les ponts de Paris, les toits, les musées - Orsay, Louvre - et des monuments comme les Tuileries et Notre-Dame de Paris, évidemment.
Aya Nakamura
Et aujourd'hui, le monument de la production musicale hexagonale, c'est Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée au monde, avec, notamment, "Djadja", tube de 2018 qui atteint plus de 970 millions de vues sur YouTube.
Depuis que le nom de la Franco-Malienne de 29 ans a été ébruité dans la presse en mars, l'extrême droite du pays enrage. Un groupuscule identitaire avait ainsi posté sur ses réseaux sociaux la photo d'une banderole, tendue sur les bords de Seine, proclamant: "Y'a pas moyen Aya (une expression tirée de son hit "Djadja", NDLR), ici c'est Paris, pas le marché de Bamako !"
Aznavour, prisé des rappeurs
Difficile de ne pas faire le lien entre la présence ces derniers jours à Paris des mégastars Lady Gaga et Céline Dion et l'imminence de la cérémonie d'ouverture. Les fans de la première rappellent sur les réseaux sociaux que l'Américaine a interprété, en français, "La vie en rose", standard d'Edith Piaf, dans "A star is born" (2018), réalisé par l'acteur Bradley Cooper. La seconde s'est déjà produite à la cérémonie d'ouverture des JO à Atlanta en 1996.
Mais l'important est ailleurs. La Québécoise n'a plus chanté en live depuis mars 2020, entre la crise sanitaire mondiale et la révélation d'un mal qui la ronge, le syndrome de la personne raide (SPR), une pathologie neurologique rare, sans remède connu.
Peu l'imaginaient à Paris en visionnant récemment le passage choc du documentaire "Je suis: Céline Dion", où elle apparait secouée de spasmes, terrassée par la douleur, en pleine crise. La presse se fait l'écho d'une reprise de "L'hymne à l'amour", standard d'Edith Piaf.
Première hors-stade
Pour ce show de 3h45 le long de six kilomètres de la Seine - première mondiale hors d'un stade - le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly a toujours dit qu'il voulait valoriser le patrimoine français.
Le spectacle devrait donc s'appuyer sur les décors offerts par la Ville Lumière, les ponts de Paris, les toits, les musées - Orsay, Louvre - et des monuments comme les Tuileries et Notre-Dame de Paris, évidemment.