Un test Covid négatif pour entrer en Suisse
Dès le 20 septembre, les vacanciers non vaccinés ou non guéris du Covid-19 qui veulent entrer en Suisse devront présenter patte blanche.
Le Conseil fédéral veut introduire l'obligation de présenter un test négatif pour l'entrée en Suisse. En prévision des vacances d'automne, il veut rapidement identifier et isoler les personnes qui se sont infectées avec le virus. Deux variantes ont été mises en consultation mercredi jusqu'au 14 septembre.
La première mise sur des tests répétitifs. Les voyageurs non immunisés et non vaccinés devront présenter un test négatif à leur entrée en Suisse, et ce peu importe leur provenance. Après quatre à maximum sept jours, ils devront se soumettre à un second test en Suisse. Le résultat devra être transmis au canton. Les frais seront à la charge des voyageurs.
La deuxième variante mise en consultation prévoit, à la place d'un deuxième test, une quarantaine de dix jours. Cette dernière pourra être écourtée après sept jours sur présentation d'un test négatif.
Amendes
Dans les deux cas, les vacanciers devront remplir le formulaire de voyage passenger locator form. Celui-ci sera exigé pour toute entrée sur le territoire, que ce soit en voiture, en train, en avion, en bateau, en vélo ou à pied.
Seuls les frontaliers, les enfants de moins de seize ans, les passagers en transit et au transit de marchandises seront exemptés. Afin de faire respecter les règles, les contrôles seront intensifiés. Des amendes pourront être prononcées.
Certificat étendu
Dans cette optique, le Conseil fédéral propose d'étendre l'accès au certificat Covid pour les personnes vaccinées à l'étranger. Celles qui ont été vaccinées avec un produit reconnu par l'Agence européenne des médicaments et qui ont leur domicile en Suisse ou qui veulent entrer en Suisse pourront obtenir un certificat suisse.
Actuellement, seuls les certificats des pays qui ont adhéré au certificat Covid numérique de l'UE sont compatibles avec le système suisse. La consultation dure jusqu'au 14 septembre.
Pays à risque
Par ailleurs, le gouvernement renonce à la liste des pays à risque tenue par l'Office fédéral de la santé publique. Elle n'est plus adaptée pour suivre la dynamique du variant Delta. La liste du Secrétariat d'Etat aux migrations est quant à elle maintenue.