Des annonces qui fâchent le monde de la nuit
A la veille des décisions du Conseil fédéral, l'établissement bullois Globull revendique des mesures claires pour les boîtes de nuit.
"On déplore le fait que le Conseil fédéral ne soit pas capable de faire la nuance entre bars, restaurants et boîtes de nuit. On ne comprend pas pourquoi on nous dit qu'on peut rester ouverts, alors que les mesures en consultation ne le permettent tout simplement pas. On a le sentiment que c'est pour ne pas nous indemniser", se désole Gilles Ancion, directeur de Globull.
En cause: la réintroduction de l'obligation de consommer assis. Une restriction perçue comme une aberration. "De telles conditions ne sont pas acceptables pour des établissements comme Globull", soutient de son côté le préfet de la Gruyère Patrice Borcard. "On ne veut pas que ces lieux importants pour la jeunesse fassent faillite."
L'administrateur du club bullois tape du poing. "Si on doit fermer nos portes, nous voulons des indemnisations à 100% dès le 1er jour avec des réductions d'horaire de travail (RHT), à 100% et pas à 80%", revendique Gilles Ancion. Dans ce contexte d'incertitude, Globull vient par ailleurs de reporter un grand week-end de fête, le festival BadaBoum, suite aux annonces du Conseil fédéral.
Le gouvernement tranchera vendredi sur les mesures proposées. Pour le canton de Fribourg, l'obligation de consommer assis dans les restaurants et les bars est susceptible d'entraîner de graves conséquences économiques, selon sa réponse rendue mercredi.
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