Le premier Festival du Monde Sauvage aura lieu ce week-end
Le Festival du Monde Sauvage se tiendra ce week-end à Riaz. Rencontre avec deux des neufs fondateurs, Benoit Bussard et Guillaume Débieux.
Radio Fribourg: Comment l'idée de ce festival est-elle née ?
Guillaume Débieux: L'idée est née avec mon collègue Bastien Ruffieux en 2022, lors d'un affût en montagne (endroit où l'on s'embusque pour guetter le gibier, ndlr), d'organiser une exposition mettant en lumière la photographie animalière. Très vite, nous nous sommes entourés d'autres personnes, que nous connaissions par l'intermédiaire des réseaux sociaux. Un groupe de neuf motivés s'est ensuite formé afin d'organiser la manifestation.
On y trouve de la photographie, du dessin, des films ou encore des conférences. Quel est le but premier de ce festival ?
Nous voulons faire découvrir le monde de la nature au public de la région, notamment à travers le prisme de la photographie animalière, un domaine dans lequel la plupart des exposants, ainsi que les membres du comité, sont actifs. Avec la période de covid, on a constaté que les gens se rendaient plus facilement en nature et qu'ils s'étaient rapprochés de leurs valeurs. Le Festival du Monde Sauvage met en exergue ce retour aux choses simples, un concept intrinsèque aux citoyens du canton de Fribourg et de la Gruyère, où aura lieu l'évènement. C'est également l'occasion de montrer la beauté de la nature aux personnes qui ne peuvent pas s'y rendre.
Comment se déroulera ce week-end ?
La manifestation s'ouvrira vendredi soir, avec le vernissage en compagnie du Président du Conseil d'État fribourgeois, Didier Castella. Un premier film, réalisé par Ronny Mast, sera ensuite diffusé. Le samedi, en plus de trois films et conférences, des animations pour les enfants seront proposées. La manifestation se terminera le dimanche, avec, notamment, des conférences de l'organisation pour la protection des alpages (OPPAL) sur la protection des troupeaux ou de Jérôme Gremaud sur les oiseaux nicheurs du canton de Fribourg.
Ce "retour à la nature" que vous mentionnez est-il important pour vous deux ?
Guillaume Débieux: Pour ma part, c'est capital. Après une grosse journée, la nature nous permet à chacun de s'évader du stress du travail et de s'y reposer. La photographie en tant que telle, c'est la cerise sur le gâteau.
Benoit Bussard: Je rejoins Guillaume sur le besoin de se couper de la frénésie à laquelle nous sommes confrontés dans notre quotidien. Après une excursion, on revient toujours la tête reposée. La nature, c'est une sorte d'échappatoire. La photographie n'est effectivement pas un but en soi, mais plutôt un prétexte pour être au contact du monde sauvage.
Ecouter l'interview complet:
Le Festival du Monde Sauvage se déroulera du 24 au 26 novembre 2023, dans le bâtiment de l'école primaire de Riaz.
