Les contrôles routiers ne font pas peur
Les contrôles routiers sont trop souvent perçus comme peu probables, que ce soit pour la vitesse, l'utilisation du téléphone portable ou l’alcool, selon un sondage du bpa. Cette perception, si elle était plus élevée, aurait un effet positif sur la sécurité routière.
La population suisse s’attend plutôt rarement à des contrôles de police lors d’un trajet en voiture, écrit le bpa mardi. Le contrôle de vitesse est le plus prévisible: 38% des personnes interrogées estiment qu’un tel contrôle est plutôt ou très probable sur les routes limitées à 50 km/h, hors radars fixes connus.
En revanche, seuls 10% des sondés pensent qu’il est plutôt ou très probable de subir un contrôle pour consommation de drogues ou de médicaments.
Conducteurs tessinois sur leur garde
Les conducteurs au Tessin s’attendent davantage que ceux des autres régions à faire l’objet de contrôles portant sur l’alcool, d’autres substances ou l’utilisation du téléphone portable. De leur côté, les automobilistes, âgés de 25 à 49 ans, pensent plus souvent subir potentiellement un contrôle lié à l'utilisation du téléphone portable que les automobilistes plus âgés.
De manière générale, les automobilistes ne craignent pas des tests liés la consommation d’alcool. Seuls environ 15% des conducteurs de voiture de tourisme et des motocyclistes estiment que ce type de contrôle est plutôt probable ou très probable. Cette proportion est encore plus faible chez les utilisateurs de vélo classique ou électrique comme de trottinette électrique, soit près de 10%.
Par rapport aux autres usagers de la route, les jeunes conducteurs s’attendent davantage à subir un contrôle d’alcoolémie; en particulier lorsqu'ils se déplacent à vélo classique ou électrique.
La crainte du bâton
Pour le bpa, ces résultats sont instructifs, car les conducteurs et conductrices qui s’attendent à faire l’objet de contrôles de police sont plus susceptibles de respecter les règles de la circulation routière, ce qui a un impact positif sur le nombre d'accidents.