Un insecte ravage les champs de maïs fribourgeois

La chrysomèle des racines du maïs, un coléoptère, peut provoquer des pertes de récolte allant jusqu’à 50%.

Diabrotica virgifera virgifera est originaire d’Amérique du Nord où elle est la plus importante prédatrice de son hôte principal, le maïs. © Wikimedia Commons

Pour la troisième année consécutive, le canton de Fribourg prend des mesures de prévention contre la chrysomèle des racines du maïs. En cas d’infestation, un rayon de dix kilomètres est défini autour du foyer. Une zone dans laquelle il est interdit de cultiver du maïs sur la même parcelle l’année suivante.

Pourquoi ne pas utiliser des moyens plus radicaux, comme certains pesticides? Pour André Chassot, responsable du Service phytosanitaire cantonal, la quarantaine reste la méthode la plus sûre. "Nous avons déjà observé des phénomènes similaires chez nos voisins européens. Suite à l'abandon de ces mesures d'isolement, ils se retrouvent rapidement confrontés à des populations massives de chrysomèles qui provoquent des dégâts conséquents sur les cultures."

Les cantons de Berne et de Vaud sont allés encore plus loin. Il y est simplement interdit de cultiver deux années de suite du maïs sur la même parcelle, peu importe si des chrysomèles ont été identifiées ou non.

RadioFr. - Léo Martinetti / Adaptation web: Dimitri Faravel
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