"Le chocolat s'est montré d'un grand réconfort cette année"
Lapins ou oeufs en chocolat par dizaine: pas de doute, Pâques est là. Témoignages de deux artisans chocolatiers à Fribourg et à Vuadens.
En Basse Ville de Fribourg, les machines de "Fleur de cacao" tournent à plein régime. Marianne Schneider, à la tête de la boutique sise rue de la Samaritaine, présente fièrement son assortiment de lapins, poules et œufs à croquer.
Cette année encore, Pâques a une saveur particulière en raison de la pandémie. Comme tout le monde, la confiseuse-chocolatière a dû s'adapter aux exigences fédérales, notamment en limitant le nombre de clients dans son magasin. "J'ai beaucoup de chance, souffle-t-elle. Malgré les restrictions, mon commerce n'a pas véritablement souffert de la crise. Ma porte est toujours restée ouverte et les gens ont continué de la franchir. Cette année, le chocolat s'est montré d'un grand réconfort."
Contexte difficile
En 2020, la consommation de chocolat par habitant n'a pourtant jamais été aussi basse depuis 1982. Chaque Suisse en a dégusté en moyenne 9,9 kilos, contre au moins dix kilos généralement. Les ventes de chocolat étranger ont progressé, les importations aussi.
Dans ce contexte, "Fleur de cacao" semble avoir été épargnée. La boutique peut compter sur des consommateurs gourmands, mais aussi friands de consommation locale, assure Marianne Schneider.
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En Gruyère, le chocolat fait battre le cœur de Fabrice Spicher, qui a plongé dans le monde du cacao il y a plus de 10 ans. Dans son laboratoire de Vuadens, il produit ses délices artisanalement, de la torréfaction au moulage des plaques. "Un éloge de la lenteur", dit-il.
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