Comment mieux vivre avec l'endométriose?

L'endométriose touche environ une femme sur 10. Elle se présente comme une prolifération anormale de cellules de l'endomètre - qui tapissent l'intérieur de l'utérus - en dehors de la cavité utérine. Les symptômes se manifestent entre autres par des douleurs au ventre, aux lombaires ou aux épaules durant le cycle menstruel ou peu après.

S'il faut encore parfois des années pour mettre un nom sur cette maladie chronique, la prise en charge s'est améliorée ces dernières années. Elle est devenue plus globale, explique Maxime Jacob, gynécologue et spécialiste de la maladie. "On recommande par exemple d'éviter les aliments qui favorisent l'inflammation, par exemple l'alcool, le café, la viande rouge."

Les femmes touchées par l'endométriose ne peuvent pas en guérir. L'objectif de la prise en charge est donc double: préserver la fertilité des femmes qui veulent avoir des enfants et améliorer la qualité de vie des patientes. Dans cette optique, de nouvelles pratiques, comme la physiothérapie ou l'acupuncture, peuvent être d'une grande aide. 

Maxime Jacob évoque encore d'autres solutions: le tens, un type de bouillotte chaude qui permet de limiter les douleurs. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être proposée. Rien n'est toutefois magique, précise le gynécologue. Dans le cadre d'une opération, il conseille de se tourner vers un hôpital spécialisé dans le domaine. Il cite l'Hôpital fribourgeois, le CHUV ou les HUG en Suisse romande. 

Si la prise en charge s'est améliorée ces dernières années, il reste par contre encore des avancées à réaliser au niveau des diagnostics, souligne Maxime Jacob. 

Une séance d'information sur l'endométriose a lieu ce lundi à 19h à Universalle (Châtel-Saint-Denis)